Publiée dans le bulletin municipal d'Alfortville de ce mois Novembre 2012.
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ZAC bords de Marne. Relogement familles des Alouettes |
La rénovation urbaine (ANRU)
se traduit pour beaucoup par une augmentation du loyer : Relogement plus cher et
surface plus petite. Les personnes les plus modestes se trouvent encore plus
écartées du droit au logement.
La résidentialisation au grand
ensemble s’effectue de façon arbitraire, à l’encontre des locataires et son
premier effet est que les conditions d’habitat se dégradent.
La politique de la ville en
matière de logement, et de son bailleur Logial, contribuent à tirer le prix des
loyers vers le haut.
La situation est aujourd’hui
dramatique en France. Il manque 1,7 millions de logements sociaux (plus de 2000
à Alfortville).
Le prix des loyers est tel que
beaucoup de travailleurs ont des salaires jugés insuffisants pour obtenir un
logement et doivent se rabattre sur un habitat dégradé en payant des loyers
exorbitants à des profiteurs. 1500 logements «indignes» ont été recensés à
Alfortville.
Contrairement aux mesures
prises par le gouvernement un grand programme de construction devrait être mis
en œuvre directement par l’Etat, afin de résorber la crise sans enrichir
promoteurs immobiliers, entreprises de bâtiment et banquiers.
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Relogement des habitants des Alouettes Jardins (Barre Etienne Dolet)
Voici le courrier que
j’ai reçu des familles locataires de la Barre Jardins (qui doit être démolie prochainement) et qui n’ont pas encore
été relogées, les propositions qui leur ont été faites par Logial ne
correspondant pas à leurs besoins et leurs possibilités financières. C’est
volontiers que je publie leur lettre.
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Photo extraite du livre "C'est ici Chantereine" |
" Je me permets de vous écrire
car j'ai regardé votre blog ou vous donnez votre compte rendu du conseil 4 juin
2009 et du 27 mars 2012 au sujet du relogement.
Sachez que le relogement se passe très mal pour la plupart des familles relogées
de Chantereine et qu'il reste 4 ou 5 familles dans l’immeuble où les
conditions de vie sont déplorables, où le chauffage collectif a été
coupé en cette période de froid.
Les locataires restants payent des charges d’entretien et etc.., alors qu’ils ne
devraient payer que le loyer conventionné sans les charges car plus d’entretien
de l’immeuble, plus de gardienne, plus de ménage, plus de poubelle à
disposition et plus de lampes à l’extérieur malgré les plaintes des locataires
restants.
Toutes les promesses faite en réunion des locataires organisée par LOGIAL et les
engagements du bailleur signés dans la charte du relogement ne sont pas
appliqués et ni respectés".