Xavier Bertrand, ministre de la santé a annoncé la semaine dernière la suspension de la fermeture de la chirurgie cardiaque à l’Hôpital Henri Mondor de Créteil. En même temps est missionnée l’IGAS (Inspection générale des affaires Sanitaires et sociales) pour étudier toute la question de la filière cardiologique, notamment sur l’AP-HP.
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| Un établissement hospitalier avec les équipements indispensables |
En effet c’est dans le cadre d’une réorganisation régionale de la chirurgie cardiaque, que l’agence régionale de santé (ARS) présidée par l’ex ministre socialiste Claude Evin avait demandé aux Hôpitaux de Paris de choisir quel plateau chirurgical sur les quatre (entre celui de Mondor, Bichat, Pitié-Salpêtrière, Georges-Pompidou) cesserait son activité.
Il s’agit donc d’une simple suspension, et non d’une annulation du projet.
Certes, ce recul du gouvernement est à mettre à l’actif des oppositions qu’à suscitées cette décision, mais tous ceux qui se sont mobilisés savent que rien n’est pour autant réglé, tant pour la chirurgie cardiaque en Ile de France, que pour les autres secteurs.
Les projets de rentabilisation de la santé sont toujours à l’ordre du jour. D’autres services d’Henri Mondor sont menacés dans leur fonctionnement ainsi qu’à proximité, l’Hôpital Chenneviers à Créteil, Emile Roux à Limeil, Joffre Dupuytren à Draveil.
La mobilisation des personnels et de la population est le seul moyen efficace pour la défense du service de la santé.
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