Opération ANRU :
Le périmètre sur lequel doivent être construits des logements sociaux pour le relogement d'une partie des habitants des 543 logements qui vont être démolis |
1. Plusieurs points traitaient de cette opération. J’ai rappelé que tout en étant opposé à la démolition des immeubles prévue j’approuvai les constructions des nouveaux immeubles locatifs sociaux décidées (rue des Goujons face au lycée), ainsi que les réhabilitations de logements entreprises au 150 et 152 rue Etienne Dolet.
Mais encore faudrait-il que ces rénovations se fassent dans la concertation et le respect des habitants concernés.
Vue des travaux de façade 150 et 152 Etienne Dolet |
Ce qui n’est pas le cas : travaux bâclés, intérieurs non respectés, installations électriques qui abiment les murs, écoulement des sanitaires mauvais, baignoires branlantes. Alors que beaucoup de locataires auraient préféré des douches, on ne leur a pas demandé leur avis, etc…
Mais surtout, les locataires voient leurs réclamations traitées par le mépris par LOGIAL.
Le président de l’office (Luc Carvounas) a répondu que cette description était exagérée.
2. En ce qui concerne l’ANRU j’avais déposé une question relative à l’incidence sur l’emploi des jeunes du quartier concerné.
En effet il existe une « charte d’insertion visant à réserver , au minimum, 5% des heures travaillées dans le cadre des projets financés par l’ANRU aux habitants sans emploi des quartiers concernés ».(journal La Plaine centrale du 22 mai 2010)
Charte qui doit « s’accompagner en outre d’un plan de formation professionnelle » (BMO Alfortville 131 de janvier 2009).J’ai donc demandé où en étaient ces dispositions et ce qui était prévu en vue des opérations plus importantes annoncées.
Le maire a répondu que 24 emplois en CDD avaient été créés dans ce cadre, et que certains commençaient d’être transformés en CDI. Les recrutements devant être plus nombreux pour le gros des travaux en 2012.
Affaire à suivre….
ZAC Bords de marne :
Le 10 rue Véron, muré après l'évacuation des occupants |
J’ai voté contre le bilan qui nous était présenté en rappelant que la plupart des habitants des 2 et 10 rue Véron n’avaient pas été relogés, et laissés livrés à eux-mêmes alors qu’ils se trouvaient avec des très faibles ressources.
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