Le point principal à l’ordre du jour était le vote sur le projet ANRU de rénovation du Sud de la Ville, avec démolition de 543 logements sociaux et reconstruction.
Carvounas, maire adjoint a présenté le projet : « un changement très positif pour la ville, etc… » (comme dans les réunions d’information des habitants du Sud de la ville).
Rouquet lui a succédé se félicitant de cette chance pour Alfortville.Je suis intervenu contre ce projet et j’ai fait la déclaration que vous pouvez trouver en pièce jointe et j’ai voté contre.
Pour les autres organisations : Catherine de Rasilly (droite) a regretté de ne pas avoir été associée au projet, a dénoncé le fait que le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ne mentionnait pas du tout ce projet ANRU, et que rien n’était prévu pour les mises aux normes du réseau d’assainissement du grand ensemble. Elle s’est abstenue.
Le Modem s’est félicité du projet et a insisté pour que des initiatives soient prises en faveur des très très pauvres (SDF).
Les Verts se sont félicités aussi et ont mis l’accent sur la nécessité de veiller à ce que les constructions soient conformes aux normes du développement durable.
Ont voté :
Pour : PS, PC, Verts, Modem, UMP
Contre : moi-même.
Abstention : les 2 élus d’Alfortville Confluence.
Carvounas, maire adjoint a présenté le projet : « un changement très positif pour la ville, etc… » (comme dans les réunions d’information des habitants du Sud de la ville).
Rouquet lui a succédé se félicitant de cette chance pour Alfortville.Je suis intervenu contre ce projet et j’ai fait la déclaration que vous pouvez trouver en pièce jointe et j’ai voté contre.
Pour les autres organisations : Catherine de Rasilly (droite) a regretté de ne pas avoir été associée au projet, a dénoncé le fait que le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ne mentionnait pas du tout ce projet ANRU, et que rien n’était prévu pour les mises aux normes du réseau d’assainissement du grand ensemble. Elle s’est abstenue.
Le Modem s’est félicité du projet et a insisté pour que des initiatives soient prises en faveur des très très pauvres (SDF).
Les Verts se sont félicités aussi et ont mis l’accent sur la nécessité de veiller à ce que les constructions soient conformes aux normes du développement durable.
Ont voté :
Pour : PS, PC, Verts, Modem, UMP
Contre : moi-même.
Abstention : les 2 élus d’Alfortville Confluence.
Le prochain conseil a lieu jeudi 12 février : débat d’orientation budgétaire.
La construction de la piscine devrait commencer en Mars.
Pour les travaux de constructions d’immeubles d’habitation sociales (bords de marne au nord, bords de seine au centre-Pontons-) les projets et les entreprises ont été fixés.
La construction de la piscine devrait commencer en Mars.
Pour les travaux de constructions d’immeubles d’habitation sociales (bords de marne au nord, bords de seine au centre-Pontons-) les projets et les entreprises ont été fixés.
Déclaration sur le logement, Opération ANRU Alfortville Sud
1800 demandes de logement sont insatisfaites sur la ville. De nombreux Alfortvillais vivent dans des conditions d’habitat indignes et pour certains dans des taudis. C’est inacceptable.
La priorité serait de tout mettre en œuvre pour augmenter l’offre de logements. Or, à l’issue des négociations qui se mènent depuis plusieurs années, le programme qui nous est présenté pour la rénovation urbaine de la ville prévoit autant de démolitions que de constructions nouvelles de logements sociaux.
Partout l’habitat social est en crise. On manque de logements, et les logements HLM ont besoin d’être rénovés. C’est la conséquence d’une politique d’abandon de la part de l‘Etat qui, en matière de logements, utilise ses fonds pour financer le secteur privé spéculatif au détriment du social (loi de Robien par exemple).
Sur Alfortville les locataires subissent une dégradation de leurs conditions de vie dans les cités. Pour ne citer que des faits récents : depuis le début de l’hiver les gens souffrent du froid dans le bloc d’immeuble Chantereine, ils passent parfois des journées entières sans ascenseurs dans les tours des Alouettes du fait de pannes à répétition, il y a de l’humidité dans les murs, des plomberies défectueuses, des fenêtres qui ferment mal, les parties communes et l’environnement sont à l’abandon.
Du fait des carences de l’Etat ce sont les organismes bailleurs et les collectivités territoriales qui doivent supporter l’essentiel des coûts d’entretien et de rénovation de l’urbanisme. Et derrière elles, ce sont en fait les locataires qui payent.
Concernant maintenant la convention qui nous est présentée.
Au départ la participation ANRU devait être de 40 millions d’Euros pour un coût global de 131 millions. Aujourd’hui cette participation a été ramenée à 36 millions d’euros sur un total estimé de 161 millions.
Alors que pour de tels projets le financement ANRU était en moyenne nationale de 28%, à Alfortville il n’est seulement que de 22%.
Cela témoigne du désengagement de l’Etat en ce qui concerne les investissements sociaux, cela fait d’ailleurs plusieurs années qu’il ne tient pas ses engagements de versements de fonds à l’ANRU. Et à partir de 2009 l’Etat ne versera plus rien, s’étant totalement déchargé sur le 1% logement prélevé sur les salariés.
Je rappelle à ce propos que l’Etat a déjà détourné l’argent de l’épargne populaire, normalement destiné au logement social, en faisant un holdup de 100 milliards d’euros sur la caisse des dépôts et consignations, ceci afin d’aider les financiers spéculateurs.
La politique de rénovation urbaine initiée il y a quelques années par le ministre Borloo, et présentée comme devant favoriser la mixité sociale aboutit en fait à une démolition de l’habitat populaire dans des quartiers propices à la spéculation immobilière.
Les règles appliquées pour le relogement des familles dont le logement est démoli se traduisent dans bien des cas par une augmentation importante des loyers, qui s’ajoutent aux frais occasionnés par le déménagement et la réinstallation dans un nouvel appartement.
La politique actuelle du gouvernement, porte parole des intérêts du patronat fait subir un recul de pouvoir d’achat aux familles. Au mois de janvier une nouvelle épreuve s’y est ajouté : 900 familles du Val de Marne, dont 168 secteur des Alouettes, se sont retrouvées sans APL suite à la mise en place d’un nouveau système au niveau de la CAF.
Dans ce contexte, aggravé par le désengagement de l’Etat en matière de logement social, les difficultés pour se loger ne peuvent qu’augmenter, comme le montre un rapport récent de la fondation abbé Pierre.
La moindre des choses pour une municipalité de gauche serait de dénoncer cette politique auprès de la population et de faire appel à sa mobilisation pour la combattre. Je pense que la municipalité ne devrait pas s’inscrire par ce projet dans une politique qui va à l’encontre des intérêts des travailleurs et des petites gens.
Pour cette raison, je ne voterai pas la convention qui nous est proposée.
La priorité serait de tout mettre en œuvre pour augmenter l’offre de logements. Or, à l’issue des négociations qui se mènent depuis plusieurs années, le programme qui nous est présenté pour la rénovation urbaine de la ville prévoit autant de démolitions que de constructions nouvelles de logements sociaux.
Partout l’habitat social est en crise. On manque de logements, et les logements HLM ont besoin d’être rénovés. C’est la conséquence d’une politique d’abandon de la part de l‘Etat qui, en matière de logements, utilise ses fonds pour financer le secteur privé spéculatif au détriment du social (loi de Robien par exemple).
Sur Alfortville les locataires subissent une dégradation de leurs conditions de vie dans les cités. Pour ne citer que des faits récents : depuis le début de l’hiver les gens souffrent du froid dans le bloc d’immeuble Chantereine, ils passent parfois des journées entières sans ascenseurs dans les tours des Alouettes du fait de pannes à répétition, il y a de l’humidité dans les murs, des plomberies défectueuses, des fenêtres qui ferment mal, les parties communes et l’environnement sont à l’abandon.
Du fait des carences de l’Etat ce sont les organismes bailleurs et les collectivités territoriales qui doivent supporter l’essentiel des coûts d’entretien et de rénovation de l’urbanisme. Et derrière elles, ce sont en fait les locataires qui payent.
Concernant maintenant la convention qui nous est présentée.
Au départ la participation ANRU devait être de 40 millions d’Euros pour un coût global de 131 millions. Aujourd’hui cette participation a été ramenée à 36 millions d’euros sur un total estimé de 161 millions.
Alors que pour de tels projets le financement ANRU était en moyenne nationale de 28%, à Alfortville il n’est seulement que de 22%.
Cela témoigne du désengagement de l’Etat en ce qui concerne les investissements sociaux, cela fait d’ailleurs plusieurs années qu’il ne tient pas ses engagements de versements de fonds à l’ANRU. Et à partir de 2009 l’Etat ne versera plus rien, s’étant totalement déchargé sur le 1% logement prélevé sur les salariés.
Je rappelle à ce propos que l’Etat a déjà détourné l’argent de l’épargne populaire, normalement destiné au logement social, en faisant un holdup de 100 milliards d’euros sur la caisse des dépôts et consignations, ceci afin d’aider les financiers spéculateurs.
La politique de rénovation urbaine initiée il y a quelques années par le ministre Borloo, et présentée comme devant favoriser la mixité sociale aboutit en fait à une démolition de l’habitat populaire dans des quartiers propices à la spéculation immobilière.
Les règles appliquées pour le relogement des familles dont le logement est démoli se traduisent dans bien des cas par une augmentation importante des loyers, qui s’ajoutent aux frais occasionnés par le déménagement et la réinstallation dans un nouvel appartement.
La politique actuelle du gouvernement, porte parole des intérêts du patronat fait subir un recul de pouvoir d’achat aux familles. Au mois de janvier une nouvelle épreuve s’y est ajouté : 900 familles du Val de Marne, dont 168 secteur des Alouettes, se sont retrouvées sans APL suite à la mise en place d’un nouveau système au niveau de la CAF.
Dans ce contexte, aggravé par le désengagement de l’Etat en matière de logement social, les difficultés pour se loger ne peuvent qu’augmenter, comme le montre un rapport récent de la fondation abbé Pierre.
La moindre des choses pour une municipalité de gauche serait de dénoncer cette politique auprès de la population et de faire appel à sa mobilisation pour la combattre. Je pense que la municipalité ne devrait pas s’inscrire par ce projet dans une politique qui va à l’encontre des intérêts des travailleurs et des petites gens.
Pour cette raison, je ne voterai pas la convention qui nous est proposée.
Le projet ANRU présenté au conseil municipal |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire