vendredi 25 novembre 2016

Fillon et Juppé, en compétition pour servir le grand patronat


Voici le texte du tract que nous distribuerons Samedi 26 Novembre de 10H30 à 12H30 à un point de rencontre que les militants locaux de Lutte Ouvrière font à la sortie du métro Ecole Vétérinaire.

La France de droite, des beaux quartiers, des messes dominicales et des préjugés anti-ouvriers a donc voté, et Fillon arrive en tête, suivi de Juppé. Sarkozy est éliminé et aucun travailleur ne le regrettera.

À entendre Fillon, Sarkozy, dont il était le Premier ministre, aurait dû mener une politique encore plus anti-ouvrière, encore plus dévouée au grand capital. Aujourd'hui, le député du très chic 7e arrondissement de Paris veut être un Thatcher français. L’électorat de droite a choisi celui qui affiche le programme le plus réactionnaire, y compris avec un catholicisme bien-pensant sur les questions de société.
Quant à Juppé, ancien Premier ministre de Chirac, il mena aussi une politique anti-ouvrière, attaquant la Sécurité sociale et les retraites. Alors qu’il se vantait d’être « droit dans ses bottes », il dut manger son chapeau et reculer devant la vague de grèves et de manifestations massives, en 1995.
Aujourd'hui, Fillon et Juppé sont d’accord sur la saignée à imposer aux classes populaires.
L’un et l’autre veulent augmenter la TVA, baisser l’impôt sur les bénéfices des sociétés et supprimer l’impôt sur la fortune, autrement dit faire financer des cadeaux aux riches par ceux qui ne le sont pas.
85 milliards de baisses de dépenses publiques, promet Juppé ; 110 milliards, renchérit Fillon. 300 000 suppressions de postes de fonctionnaires, annonce le premier ; 500 000, ajoute le second. Cela veut dire moins d’enseignants dans les écoles des quartiers populaires, moins de personnel dans les hôpitaux, moins d’employés communaux, donc moins de services utiles à la population.
Ils veulent passer des 35 aux 39 heures, voire, pour Fillon, jusqu’à 48 heures ! Fillon veut même supprimer un jour férié. Ils veulent reporter l’âge de la retraite à 65 ans. Non seulement pour ces messieurs, les ouvriers du bâtiment, les aide-soignantes des hôpitaux ou les caissières de supermarché ne sont pas du même monde qu’eux, mais ils sont convaincus que ce sont des fainéants.
Plutôt que de chercher à résoudre le chômage, ces marionnettes du Medef ont des idées contre les travailleurs. Ils veulent faciliter les licenciements et réduire les allocations des chômeurs.
Ils veulent aussi s’en prendre aux étrangers, en leur supprimant l’aide médicale d’État et en restreignant le regroupement familial, eux qui se posent en grands défenseurs de la famille !
Il est curieux de voir ces chevaux de retour promettre que, demain, tout va changer. Au pouvoir entre 2002 et 2012, ils n’ont pas osé appliquer un programme aussi réactionnaire que celui qu’ils affichent aujourd'hui. Parce qu’ils redoutaient les réactions des travailleurs. Mais depuis, la gauche gouvernementale leur a préparé le terrain en attaquant la classe ouvrière. Au million de chômeurs supplémentaires de Sarkozy, elle en a rajouté un million. Elle a fait 40 milliards d’euros de cadeaux au patronat. Elle a remis en cause les droits des salariés. Si, demain, nous avons un Thatcher français, nous en serons redevables à Hollande et Valls.
Le PS n’a pas encore choisi son candidat. Mais un outsider comme Macron s’est déjà lancé. Après avoir été banquier d’affaires chez Rothschild, il a été haut-fonctionnaire auprès de Hollande puis ministre de l’Économie. Il y a trois mois, il défendait encore la politique du gouvernement. Et puis, comme les rats qui quittent le navire, il s’est découvert un destin individuel. Il trouve le Code du travail « trop rigide » et propose d’augmenter la durée du travail pour les jeunes qui ont un emploi. Il a certes trahi Hollande, mais pas la bourgeoisie.
Fillon ou Juppé ; Macron ; Le Pen ; Valls ou Hollande : avec une telle profusion de candidats à sa botte, le patronat va avoir l’embarras du choix. La plupart de ces prétendants ont déjà pu montrer leur dévouement. Et si Le Pen n’a jamais eu son fauteuil ministériel, c’est la seule différence réelle car, pour le reste, elle veut également accéder au pouvoir pour servir les riches.
Face à celui qui sera élu en mai 2017, les travailleurs, s’ils veulent se défendre, ne feront pas l’économie de puissantes luttes collectives.
Mais dans l’immédiat, face à la déferlante de propos et de programmes anti-ouvriers, ils doivent au moins saisir l’occasion offerte par les élections pour faire entendre le camp des travailleurs.
À l’arrogance des politiciens de la bourgeoisie, ils peuvent opposer leur fierté de travailleurs, leurs exigences et leur conscience de classe. C’est le sens de la candidature de Nathalie Arthaud présentée par Lutte ouvrière.

mercredi 16 novembre 2016

Grève à Initial Rentokil Alfortville



   25 des 35 chauffeurs du site Initial d’Alfortville sont en grève depuis le 26 octobre. Cette agence fait partie du groupe britannique Rentokil Initial, géant du service aux entreprises et collectivités dans le domaine de l'hygiène et des vêtements de travail. En France il y a 3200 salariés répartis en 60 agences.

   Bien que le groupe voit ses résultats augmenter , les primes d'intéressement et de participation sont réduites à quasiment rien par l'application de formules de calcul taillées sur mesure par la direction. Résultat , l'intéressement a disparu depuis 2013, et cette année c'est la participation qui dégringole à son tour, soit une perte annuelle de 2000€.  

   Ceci s'ajoutant à des conditions de travail qui se dégradent, la grève à éclaté avec le soutien de la CGT. Les grévistes revendiquent une prime de 2000€ pour compenser leurs pertes, et exigent le respect de leurs conditions de travail. Ils sont en surcharge permanente. Ils doivent faire des tournées de 30 clients par jour en moyenne qui consistent en livraison de produits et matériels avec en plus des services aux entreprises : pose des rouleaux dans distributeurs, remplacement de produits dans distributeurs, de piles pour certains appareils etc...

   C'est la course permanente, avec au départ des véhicules trop chargés. En dessous de 96% de réalisation de la charge , c'est une prime qui saute.
Dans les aléas de la circulation francilienne, c'est le stress avec des retards fréquents et les risques d'accident. Quant aux contraventions, les chauffeurs en sont de leur poche.

   De surcroit ils doivent subir l'arrogance, le mépris et même le racisme de certains de l'encadrement. Un des grévistes, considéré par la direction comme un instigateur du mouvement vient  d'ailleurs d'être licencié , la direction l'accusant d'avoir mal fait son travail. Sa réintégration est venue s'ajouter aux revendications .
   Face à la grève la direction essaye de faire faire une partie du travail des chauffeurs grévistes par du personnel d'autres sites ou d'autres catégories.

   Elle promet des créations d'emplois pour mieux répartir la charge, mais rien pour les primes et salaires. La grève continue. Les travailleurs ne veulent pas être traités comme des esclaves. Après des années pendant lesquelles ils ont subi, ils ont maintenant relevé la tête collectivement et  veulent se faire  respecter.

jeudi 10 novembre 2016

Les militants de Lutte Ouvrière à votre rencontre à Alfortville Samedi 12 Novembre

Vous pourrez nous trouver de 10H15 à 12H15

  • Rue Paul Vaillant Couturier devant la mairie
  • Place Allende devant la poste
  • Place du petit pont, rue Etienne Dolet devant le bureau de poste
pour discuter de la situation pour le monde du travail et des élections présidentielles de 2017.


Tous les politiciens qui s’apprêtent à être candidat, des Républicains au Parti Socialiste, de Mélenchon à Le Pen, mèneront une politique pour les riches, pour les actionnaires des grands groupes capitalistes devant lesquels ils se prosternent même si, parfois, ils font mine de les mettre en cause.

   Nathalie Arthaud sera candidate elle, pour faire entendre le camp des travailleurs.Oui les travailleurs doivent affirmer leurs intérêts propres. Ils ne peuvent compter sur aucun sauveur suprême mais uniquement sur leur mobilisation pour défendre leurs intérêts.







mercredi 9 novembre 2016

Trump l’emporte sur Clinton : un cirque électoral où le capital gagne à tous les coups

Editorial Lutte Ouvrière

   La victoire de Trump aux élections américaines a déjoué la plupart des pronostics. En France bien des journalistes et des politiciens cachent mal leur dépit de voir un candidat ayant fait une campagne aussi démagogique parvenir à l’emporter.


Mais toute une partie de la population qui vote traditionnellement pour les Républicains, s’est reconnue dans le discours anti-mexicain ou anti-musulman de Trump et n’est certainement pas fâchée de voir tourner la page d’un président noir qu’elle n’avait pas accepté. L’électorat évangélique, très conservateur et traditionnellement républicain, se pinçait le nez pour voter Trump, un homme marié trois fois, et manifestement plus prédateur sexuel que grenouille de bénitier. Mais l’aversion pour les Démocrates l’a emporté.

   Trump l’a aussi emporté dans des États industriels du Midwest, non seulement l’Ohio, un des « swing states », un État basculant tantôt du côté républicain, tantôt du côté démocrate, mais aussi dans le Michigan, traditionnellement acquis aux Démocrates. Dans ces États, les fermetures d’usines se sont multipliées et la condition ouvrière s’est dégradée. Même les salariés qui gardaient leur emploi ont souvent vu leur contrat de travail renégocié à la baisse, en termes de régime de retraite ou de salaire. La campagne démagogique de Trump pour le protectionnisme et contre les « délocalisations » a porté.

   Trump a également repris des thèmes du mouvement contestataire « Occupy Wall Street », contre le « système », en dénonçant par exemple la hausse des cotisations qui a accompagné la réforme de l’assurance-maladie dont Obama est si fier. Dans ces États, les hommes blancs ont largement voté pour Trump ; par exemple, deux tiers des hommes blancs de l’Ohio ont voté pour Trump, contre seulement un tiers pour Clinton ; dans le Michigan, 64 % des hommes blancs auraient voté pour Trump, 28 % pour Clinton.
 
   Certes, 88 % des Afro-Américains et 65 % des Hispaniques auraient voté pour Clinton. Mais ils ne représentent qu’une minorité de  l’électorat, et ils ne se sont pas mobilisés plus massivement pour la championne de Wall Street. Toute une partie de la population, notamment sa fraction la plus pauvre, ne vote pas : soit elle n’est pas inscrite sur les listes électorales, soit elle n’en a pas le droit après une condamnation, ce qui est le cas pour six millions de personnes. Soit encore qu’elle ne voit pas d’enjeu dans l’élection présidentielle. Le 8 novembre, moins de 60 % des Américains en âge de voter l’ont fait. Trump a donc été élu avec quelque 60 millions de voix, sur environ 230 millions de personnes en âge de voter.

   Hillary Clinton était la chouchoute des milieux d’affaires et des politiciens européens. Mais ce n’est pas le meilleur brevet aux yeux des électeurs des classes populaires ! Les Démocrates ont été au pouvoir au cours de 16 des 24 dernières années, dont les huit dernières, et l’électorat a vu les inégalités se creuser et son niveau de vie se dégrader. Clinton était particulièrement associée à cette politique. Déjà en 2008, Obama, alors un inconnu, l’avait sèchement battue dans les primaires démocrates. Encore en 2016, un autre inconnu se présentant comme socialiste, Bernie Sanders, l’a emporté dans 22 des 50 États, en dénonçant Clinton comme la favorite de Wall Street.

   Trump s’est fait élire en se présentant comme le candidat anti-système ; quelle escroquerie, pour un magnat de l’immobilier ! Il s’est présenté comme le garant d’un meilleur avenir pour le peuple américain ; quelle comédie ! Dans son discours de victoire, il a promis de doubler la croissance, de rétablir les emplois perdus, de construire des hôpitaux et de réparer les routes ; quel cinéma ! Comme tous les politiciens, Trump fera ce que la grande bourgeoisie exigera de lui. Et pas plus qu’aucun autre, tout milliardaire qu’il est, il ne dominera l’économie capitaliste.

   Pendant sa campagne, Trump a multiplié des promesses démagogiques qu’il ne tiendra pas.
Il a promis de mettre fin à l’immigration clandestine. Si son succès reflète une progression de la xénophobie, il risque aussi de l’exacerber. Trump peut prendre des mesures symboliques, comme le renforcement du mur à la frontière mexicaine. Mais il y a sans doute onze millions d’étrangers sans-papiers aux États-Unis, et toute une partie des entreprises, y compris celles de l’empire Trump, fonctionnent avec des étrangers sous-payés et n’ont pas l’intention de s’en priver. Les expulsions, déjà très nombreuses sous Obama, vont peut-être se multiplier, et la vie des immigrés sera sans doute plus dure, mais l’immigration ne va pas cesser : la bourgeoisie en a trop besoin.

   Trump a fait du protectionnisme son cheval de bataille, en promettant de ramener des emplois aux États-Unis. La bourgeoisie américaine souhaite bien sûr que son marché intérieur soit protégé et, dans une certaine mesure, l’État fédéral mène déjà la guerre commerciale. Mais les grandes multinationales tiennent également à pouvoir accéder à de nombreux marchés étrangers. La Chambre des représentants et le Sénat sont majoritairement républicains et acquis au libre-échange. Et Apple ne fera pas produire ses iPhone et ses iPad dans le Midwest, plutôt qu’en Chine !

   Ceux des travailleurs américains qui ont voté pour Trump en espérant que leur condition s’améliore en seront donc pour leurs illusions.
    En même temps, le camp des travailleurs n’était pas représenté dans cette élection présidentielle.  Même si les dirigeants syndicaux appelaient à voter Clinton, sa défaite n’est pas celle du monde du travail. Celui-ci devra donc se faire entendre sur son propre terrain, celui de la lutte des classes. Par le passé, les travailleurs américains, les Noirs en particulier, ont lutté sous des présidents aussi anti-ouvriers que Trump, qu’ils soient Démocrates ou Républicains. Et ce n’est pas la victoire de ce patron de combat, aussi réactionnaire soit-il, qui pourra les empêcher de se battre. 

mardi 1 novembre 2016

La rénovation urbaine à Alfortville laisse de coté le problème des logements insalubres et indignes



Un article du Parisien du 27 Octobre traite de la démolition imminente de 2 des 5 tours du quartier des Alouettes et parle également de la suite du programme de rénovation urbaine qui se traduirait par la démolition des 3 autres tours restantes . Le maire Luc Carvounas fait état également de son intention pour la suite de faire "raccourcir" les immeubles de 22 étages des 150 et 152 Etienne Dolet.

Alors que des milliers de personnes doivent vivre à Alfortville dans des logements insalubres, voire indignes dans de vieux immeubles vétustes, alors que des familles doivent vivre entassées dans des logements trop petits, la priorité pour la mairie depuis une dizaine d'années est de démolir les immeubles HLM construits dans les années 70. Ceci, pour les remplacer par des immeubles plus petits mais ou les logements sont aussi plus petits dans un environnement plus bétonné encore.

Ces grands immeubles des Alouettes sont devenus la bête noire de la municipalité. Tous les maux leur sont attribués : habitat dégradé, nuisances dues à la forte concentration de population, pauvreté, incivilités voire délinquance.....Ce tableau apocalyptique qui est ainsi dressé est loin de correspondre à la réalité. Bien entendu comme dans tous les quartiers populaires le chômage et la dégradation des revenus des travailleurs sont présents avec leurs conséquences. Il y a certes besoin de rénover ce quartier et son habitat mais il s'agit surtout de rattraper les années où Logial et la mairie l'ont laissé à l'abandon. Malgré toutes les difficultés il y a une vie de quartier, les voisins se connaissent et il existe de la solidarité.
Ces démolitions représentent un réel gâchis. Et à coté de cela quasiment rien n'est fait pour éradiquer le logement indigne pourtant largement connu de tous, de la mairie, de la communauté d'agglo, de la préfecture du département, alors que ce devrait être la priorité.

Ci-dessous l'article du Parisien 94


Alfortville, jeudi 27 Octobre 
Les parkings aux Alouettes à Alfortville ont commencé à être démolis en perspective du grignotage des deux tours. LP/A.V.

Alfortville Rénovation Urbaine Alouettes 


  
  Par-delà les palissades blanches, seul un mouvement de tête régulier laisse deviner ce qui se trame. L’immense grue qui dépasse pilonne le bitume, soulevant un nuage de poussière. Le sol tremble. Depuis quelques jours, les habitants des Alouettes à Alfortville s’interrogent, le regard tourné vers le chantier. « Vous savez quand ils vont démolir les tours ? », s’enquiert cet habitant installé depuis trois ans à deux pas. La destruction des parkings au niveau de l’ancienne rue des Alouettes préfigure la démolition attendue des deux premières tours, dans le cadre du projet de rénovation urbaine du quartier. Le chantier avait pris du retard, en raison d’une procédure d’expulsion complexe.

   
   Dans l’immédiat, pendant un mois, les engins s’attaquent aux anciens parkings et abords des 283 logements. De quoi chambouler un peu plus le stationnement dans ce secteur déjà en mal d’emplacements. « On ne peut plus se garer, on est obligé de faire le tour on ne sait plus où passer », déplore cette riveraine. Conscient de « la gêne », le bailleur Logial-OPH maintient ses tarifs avantageux pour louer des places dans les parkings souterrains. D’autres déplorent « le bruit qui commence très tôt » et « la poussière », coincés entre ce chantier et celui des constructions. D’ores et déjà, 252 logements ont été reconstruits et livrés dans le quartier, sur les 371 prévus. Deux opérations sont encore en cours, avec l’aménagement de 31logements en accession. Ce vendredi, la première pierre du Domaine des Cerisiers doit ainsi être posée, rue Nelson-Mandela.


Grignotage des bâtiments à la mi-avril

   Concernant les nuisances liées à la destruction des parkings, Logial assure qu’elles ne doivent durer qu’un mois. Ensuite, c’est l’intérieur des appartements qui va être curé et déblayé de tout le superflu : huisseries, équipement divers… Tout est enlevé puis recyclé. Une fois cette phase achevée, vers la mi-avril, le grignotage pourra normalement commencer. Et selon les prévisions, à la fin de l’été, les tours ne seront plus qu’un souvenir pour les Alfortvillais. Certains, nostalgiques, attachés à une partie de leur vie. D’autres, pressés de les voir disparaître, « à condition que les autres suivent », ajoute cette riveraine du 5, rue Mandela.


Les autres immeubles disparaîtront

Les autres tours des Alouettes seront démolies dans le cadre d’un nouveau volet de la rénovation urbaine. LP/A.V.


   « D’ici 10 ans, tout le quartier sud aura un beau visage », promet Luc Carvounas, le maire PS d’Alfortville. Avant l’été, il a obtenu l’assurance de l’Agence nationale de rénovation urbaine que le dossier Chantereine était retenu parmi les 200 quartiers à profiter du nouveau programme de rénovation urbaine. Dans ce cadre, « les trois dernières tours des Alouettes tomberont », poursuit le maire. Reste la question de l’IGH, le bâtiment central du 150-152 rue Etienne-Dolet. L’immeuble de grande hauteur, de 22 étages, nécessitera une opération spéciale, pour être moins haut. Voilà quelques années, les deux passages situés aux extrémités de l’IGH avaient été condamnés.