Devant le congrès de
l’Association des maires de France, Valls a confirmé la baisse des
dotations de l’État aux collectivités territoriales sur la période de
2015-2017.
Pour faire passer la pilule, il a fait miroiter quelques mesures d’aide exceptionnelle, dont la pérennisation des 400 millions destinés à aider les communes à faire face au coût du passage aux nouveaux rythmes scolaires.
Mais, rapportées au nombre d’écoles et aux besoins, ce sont des sommes dérisoires qui ne compensent absolument pas les 11 milliards d’euros que l’État retire aux collectivités locales. Et ce sont bien sûr les communes les plus pauvres, concentrant le plus de populations en difficultés, qui devront réduire des services collectifs dont les plus pauvres ont le plus besoin.
Pour faire passer la pilule, il a fait miroiter quelques mesures d’aide exceptionnelle, dont la pérennisation des 400 millions destinés à aider les communes à faire face au coût du passage aux nouveaux rythmes scolaires.
Mais, rapportées au nombre d’écoles et aux besoins, ce sont des sommes dérisoires qui ne compensent absolument pas les 11 milliards d’euros que l’État retire aux collectivités locales. Et ce sont bien sûr les communes les plus pauvres, concentrant le plus de populations en difficultés, qui devront réduire des services collectifs dont les plus pauvres ont le plus besoin.
Le gouvernement attaque la population laborieuse sur tous les fronts.