dimanche 19 janvier 2014

Non à la mise en place des nouveaux rythmes scolaires



    Alors que la mise en application de la réforme Peillon des rythmes scolaires pose de nombreux problèmes dans les villes qui ont fait ce choix à la rentrée 2013, à Alfortville la mairie s’obstine à vouloir la faire entrer en vigueur à la rentrée prochaine. Le vote du conseil municipal sur les modalités d'application doit avoir lieu après les élections du mois de Mars .
   Enseignants et parents ont souligné à de nombreuses reprises que cette réforme faite à la va vite, n’avait pas les moyens financiers nécessaires à sa mise en œuvre, laissait les frais des activités périscolaires à la charge des communes ou des parents et se traduirait par une fatigue accrue pour les enfants.
contre la réforme parents et enseignants au pôle culturel 23/02/2013
  Dans un contexte général où l’Etat réduit de plusieurs milliards par an ses dotations aux collectivités locales, le transfert des responsabilités de l’Etat et de l’Education Nationale sur les communes ne peut que les plonger dans des difficultés aggravées.
  
  Dans ces circonstances un certain nombre de maires ont refusé d’appliquer cette réforme. Ce n’est pas le cas à Alfortville où le sénateur–maire Luc Carvounas, proche de Manuel Valls, se veut être un exemple pour l’application de la politique du gouvernement. 
  Et au lieu d’exiger préalablement les moyens nécessaires de l’Etat, il lance l’opération en faisant appel à des organismes tels « la ligue de l’enseignement » pour la mise en place des activités périscolaires. Qui paiera ? D’une manière ou d’une autre la population : par les économies sur les autres activités et équipements municipaux, et par la hausse des impôts locaux.
   Pendants des mois les enseignants et parents ont participé à des réunions avec la municipalité, au comité de pilotage, ont fait des propositions, ont réfléchi sur l’incidence de ces nouveaux rythmes sur les rythmes biologiques des enfants. Dans la pratique, ni l’Inspection Académique, ni la mairie n’en tiennent compte. 
   Lutte ouvrière est solidaire des enseignants et parents qui refusent ce passage en force et qui demandent l’abrogation de cette réforme qui ne tient absolument pas compte des rythmes de l’enfant.
   Pour changer réellement les rythmes à l’école, ce qu’il faut c’est recruter en masse des enseignants de façon à pouvoir réduire les effectifs d’enfants dans les classes, et davantage de moyens pour que les écoles puissent disposer des équipements et matériels nécessaires.

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