jeudi 13 décembre 2012

Tribune libre Décembre 2012 . Pour les sans-papiers : Plus ça change, plus c'est pareil



Publiée dans le bulletin municipal d'Alfortville.
   
 Des travailleurs d’Alfortville sans titre de séjour attendaient avec impatience les nouvelles règles de régularisation des étrangers pour pouvoir enfin cesser de vivre dans la clandestinité. 
Créteil : Lors d'une précédente manifestation devant la préfecture
   Mais bon nombre ne verront pas leur situation changer vu les nouvelles règles que le gouvernement a publié : 5 ans de présence en France avec soit un enfant scolarisé depuis 3 ans, soit 18 mois de vie commune avec quelqu’un en situation régulière, soit apporter la preuve de 28 mois de travail sur les 5 ans. Le travail au noir - auquel beaucoup sont soumis - n’est toujours pas pris en compte et les préfets gardent une « marge d’appréciation discrétionnaire ».
      Valls affirme qu’il veut en rester au rythme de ses prédécesseurs, environ 30 000 régularisations par an, alors qu’il y aurait 350 000 irréguliers, et poursuivre les expulsions.
      Tous ont besoin de pouvoir vivre, sans la peur au ventre qui est le lot d’un « clandestin ». Leur travail est utile, pour ne pas dire nécessaire à « notre » économie. Mais ce gouvernement que ce soit pour leur régularisation ou pour le vote des étrangers aux élections locales poursuit la politique de la droite.

Guy Mouney le 29 Novembre 2012

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