Publiée dans le bulletin municipal d'Alfortville.
Des
travailleurs d’Alfortville sans titre de séjour attendaient avec impatience les
nouvelles règles de régularisation des étrangers pour pouvoir enfin cesser
de vivre dans la clandestinité.
Créteil : Lors d'une précédente manifestation devant la préfecture |
Mais bon nombre ne verront pas leur situation
changer vu les nouvelles règles que le gouvernement a publié : 5 ans de
présence en France avec soit un enfant scolarisé depuis 3 ans, soit 18 mois de
vie commune avec quelqu’un en situation régulière, soit apporter la preuve de
28 mois de travail sur les 5 ans. Le travail au noir - auquel beaucoup sont
soumis - n’est toujours pas pris en compte et les préfets gardent une
« marge d’appréciation discrétionnaire ».
Valls affirme qu’il veut en rester au rythme de ses
prédécesseurs, environ 30 000 régularisations par an, alors qu’il y aurait 350
000 irréguliers, et poursuivre les expulsions.
Tous ont besoin de pouvoir vivre, sans la peur au
ventre qui est le lot d’un « clandestin ». Leur travail est utile,
pour ne pas dire nécessaire à « notre » économie. Mais ce
gouvernement que ce soit pour leur régularisation ou pour le vote des étrangers
aux élections locales poursuit la politique de la droite.
Guy Mouney le 29 Novembre 2012
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