mercredi 11 avril 2012

Le point sur les parkings payants et la Résidentialisation au Grand Ensemble


Article du parisien 94 le 29 Mars
"Le stationnement payant dans l’impasse au Grand-Ensemble

JULIEN SOLONEL | Publié le 29.03.2012, 07h00

Alfortville, le 14 juin 2011. La municipalité a clairement affirmé sa volonté de voir maintenue la gratuité du stationnement au Grand-Ensemble. | (LP/A.V.)

 Le projet de faire payer le stationnement aux habitants du Grand-Ensemble d’Alfortville n’est pas encore mort et enterré. Mais il prend de plus en plus le chemin du cimetière. Luc Carvounas, le sénateur-maire PS, a enfoncé un peu plus les clous du cercueil mardi soir lors du conseil municipal. A l’occasion du vote — favorable — sur le lancement des travaux de résidentialisation portés par les 5 bailleurs sociaux de la résidence, l’édile a rappelé :
« Nous souhaitons que les parkings restent gratuits.
Cela a toujours été clair et ce n’est pas un sujet pour nous », ajoute Luc Carvounas, également président de Logial OPH, un des bailleurs.

Construits dans les années 1960, le Grand-Ensemble et ses 1100 logements sociaux vont faire l’objet d’une opération de rénovation urbaine qui comprend la résidentialisation des immeubles : mise en place de grilles, installation de conteneurs à déchets enterrés… Dans ce cadre, certains des bailleurs ont lancé cet été l’idée de rendre le stationnement payant avec des barrières pour éviter les voitures-ventouses ou l’anarchie. L’initiative a soulevé immédiatement un tollé chez les locataires.
« Cela représente entre 20 € et 30 € par mois, plus les impôts, alors que c’est la crise et les gens ont déjà du mal à payer leurs factures! » s’insurge Christophe Gandouin, du collectif Parkings du Grand-Ensemble. En septembre, une pétition a recueilli 763 signatures d’habitants opposés au projet, soit près des trois quarts de la cité. Alors que 3 bailleurs ont désormais décidé de maintenir la gratuité, nouveau désaveu en février. Valophis, qui gère 300 logements, organise un vote sur son projet global de résidentialisation. Résultat : 221 non contre 23 oui… « Cela remet en cause les subventions de l’Anru (NDLR : Agence nationale de rénovation urbaine), regrette une porte-parole de Valophis. Nous réfléchissons à une autre solution, plus minimaliste, que nous présenterons la semaine prochaine à la mairie. »

Ne pas compromettre la réhabilitation

Mais Luc Carvounas ne voudrait pas que le refus des parkings payants remette en cause la réhabilitation du quartier. Après avoir discuté avec Valophis et les services de l’Etat, le maire présentera fin avril un projet remanié « autour de 3 axes : la gratuité des parkings, la résidentialisation et la prise en charge par la municipalité du nettoyage des voiries communes ». Les habitants ne sont pas totalement rassurés. Pour Jean-Pierre Garet, porte-parole de l’amicale Bach-Lully :
« On veut nous reproposer une nouvelle formule alors que les locataires se sont clairement exprimés contre le projet .»"

Tract du collectif après le conseil municipal : 
Cliquez pour lire le tract


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