1er mai : face à la crise, vive la solidarité internationale des travailleurs !
Lors de la manifestation du 1er Mai 2011 à Paris |
Ce qui marque la période, en France comme dans tous les autres pays en Europe et au-delà, ce sont les attaques en tout genre que subissent les travailleurs et les classes populaires, pour permettre aux capitalistes de la finance, de l'industrie, des services et du commerce de traverser la crise de leur système sans dommage pour eux, et même de parvenir à s'enrichir grâce aux sacrifices imposés à ceux qu'ils exploitent et à toute la société.
Le 1er mai doit revenir au sens qu'il avait pour le mouvement ouvrier combattant : l'occasion d'affirmer son aspiration à une autre société et l'unité de son combat à l'échelle internationale dans la défense de ses intérêts communs.
Cela est d'autant plus vital aujourd'hui que la faillite du système capitaliste est patente. Face au programme commun de sauvegarde des intérêts du capital que défendent tous les gouvernements, il est urgent que la classe ouvrière s'affirme, ouvre des perspectives pour ses prochaines luttes, mettant en avant un programme de défense du monde du travail pour arrêter la plongée vers la misère et la catastrophe sociale.
Face à la crise, il faut imposer :
- l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous les bras disponibles sans perte de salaire
- l'embauche massive dans les services publics utiles à la population
- l'augmentation de tous les salaires et pensions, avec un minimum de 1 700 euros net pour chacun et leur indexation sur la hausse réelle des prix au travers de l'échelle mobile.
- Et il faudra aussi imposer le contrôle des travailleurs et de la population sur les comptes ouverts et cachés des grandes entreprises, pour empêcher les capitalistes d'imposer leur dictature sur toute la société.
Halte à l'austérité et aux attaques contre le monde du travail !
Contre le capitalisme, vive la lutte et l'union internationale des travailleurs !
Manifestons le 1er mai !
A Alfortville le premier mai 1934 des combats très
durs eurent lieu autour des immeubles ouvriers du 108 rue Véron et les forces de police tirèrent à balle réelle et blessèrent grièvement 7 personnes.
Pour en savoir plus voir précédent article sur le sujet en cliquant ici
extrait du livre de Louis Comby sur l'histoire d'Alfortville |
Le comité de chômeurs d'Alfortville lors d'une marche pour réclamer du travail et du pain |
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