Après avoir vidé les caisses publiques et endetté l’État jusqu’au cou en venant au secours des banquiers et des patrons dont les profits étaient menacés par la crise, hier soir Fillon a présenté la facture.
Auprès des patrons et des plus riches, il se propose de collecter quelques « pièces jaunes », histoire de prétendre que les sacrifices sont équitablement partagés. Mais rien que les taxes supplémentaires sur les sodas, les alcools et le tabac rapporteront six fois plus que la contribution des plus riches !
Le mensonge de l’équité des sacrifices est d’autant plus grossier que les entreprises du CAC 40 paient proportionnellement moins d’impôts que l’épicerie du coin et que les riches particuliers ont longtemps bénéficié du bouclier fiscal et qu’ils profiteront demain d’un allègement de l’impôt sur la fortune qui représente dix fois plus que ce que Fillon leur demande.
Les mesures d’austérité annoncées par Fillon ne sont qu’un avant-goût de ce qui attend les classes populaires après les élections, quel que soit le vainqueur. Car la majorité de droite et le Parti socialiste sont d’accord sur une politique de rigueur qui consiste à faire payer les pauvres pour les cadeaux faits aux riches.
Les dettes calamiteuses de l’État ont été faites en faveur des banquiers et du grand patronat. C’est à eux de les rembourser !
Auprès des patrons et des plus riches, il se propose de collecter quelques « pièces jaunes », histoire de prétendre que les sacrifices sont équitablement partagés. Mais rien que les taxes supplémentaires sur les sodas, les alcools et le tabac rapporteront six fois plus que la contribution des plus riches !
Le mensonge de l’équité des sacrifices est d’autant plus grossier que les entreprises du CAC 40 paient proportionnellement moins d’impôts que l’épicerie du coin et que les riches particuliers ont longtemps bénéficié du bouclier fiscal et qu’ils profiteront demain d’un allègement de l’impôt sur la fortune qui représente dix fois plus que ce que Fillon leur demande.
Les mesures d’austérité annoncées par Fillon ne sont qu’un avant-goût de ce qui attend les classes populaires après les élections, quel que soit le vainqueur. Car la majorité de droite et le Parti socialiste sont d’accord sur une politique de rigueur qui consiste à faire payer les pauvres pour les cadeaux faits aux riches.
Les dettes calamiteuses de l’État ont été faites en faveur des banquiers et du grand patronat. C’est à eux de les rembourser !
Le 25 Août 2011
oui, c'est pas à nous de payer leur crise !
RépondreSupprimer