dimanche 10 octobre 2010

Compte rendu conseil municipal 8 Octobre 2010

Chauffage urbain :

     Un rapport sur le bilan des compagnies de chauffage urbain et géothermie de la commune a été présenté, j’ai demandé quelles dispositions avaient été prises suite aux pannes qui avaient eu lieu au moment des fêtes de fin d’année en 2007 et 2008 et qui avaient privé de chauffage la cité des Alouettes.
Il a été répondu que ces problèmes étaient la conséquence du vieillissement des installations, et que les travaux de rénovation se poursuivaient.

 Budget assainissement :

    Un excédent budgétaire de l’année précédente a été affecté au budget de l’année. Je suis intervenu pour rappeler l’entretien indispensable du réseau, puisque
• Lors des orages dans certains immeubles du Sud de la ville les eaux usées refoulent dans les sous-sols (quai JB Clément notamment).
• Avec la chaleur, des odeurs infâmes remontent des égouts dans la partie Nord de la ville.
Il a été répondu que les problèmes étaient en cours d’examen. J’ai voté favorablement.

CCAS Centre Communal d’Action Sociale.

Un renouvellement de ligne de trésorerie était soumis au vote.
Voici ma déclaration

« Je suis d’accord, mais je tiens à signaler que l’action sociale est de plus en plus sollicitée car ce sont les collectivités locales et territoriales qui doivent aider les populations plongées dans la misère par la politique du gouvernement au service de l’enrichissement du grand patronat.

Alfortville fait partie des communes pauvres avec un taux de chômage de 14,4% et un revenu par ménage inférieur à la moyenne régionale.

L’Etat transfère de plus en plus de charges aux communes et départements (RSA, aides aux personnes âgées, aux handicapés, etc…) et leur réduit les dotations.
Sur le plan national plusieurs postes sont en baisse, le montant estimé est de 2,5 milliards d’euros d’ici 2013. Ceci alors que 8 millions de personnes (soit 13% de la population) sont sous le seuil de pauvreté qui est de 950 € par mois ».

Urbanisme,logement

Plusieurs points ont été votés

Garantie de la ville pour démarrage réhabilitation des 300 logements de Valophis (ex OPAC 94) dans le Grand Ensemble.

Transfert de propriété entre la commune et Logial pour une partie de la ZAC Allende.

Acquisition d’une parcelle rue des Goujons pour construction future de logements sociaux.
Je suis intervenu pour demander
« Qu’en est-il des autres parcelles du périmètre concerné (sont elles privées ou déjà acquises par la mairie, que vont devenir les personnes qui y sont, notamment les commerces) »,
et j’ai rappelé que
« Si je suis pour la construction de ce programme de logements, je reste opposé à la démolition des logements des Alouettes–Jardins prévue dans le même programme, compte tenu de l’insuffisance de logements sociaux.

Sur Alfortville, on connaît des situations dramatiques : Une femme des Alouettes a été mise à la rue avec ses 6 enfants dont 4 sont scolarisés sur Alfortville. Elle est actuellement dans une situation très précaire logée en urgence par le 115 dans des hôtels meublés loin d’Alfortville, avec les conséquences que cela peut avoir pour elle et la scolarité de ses enfants.

De nombreuses familles sont dans des hôtels meublés à Alfortville, et notamment les habitants de la ZAC des Bords de Marne faute de logements sociaux. 
Dans certaines communes du Val de Marne comme Orly, on utilise les logements destinés à la démolition dans le cadre de l’ANRU, pour des relogements d’urgence. Je réitère à nouveau la demande que l’on fasse la même chose ».
Il n'a seulement été répondu que sur ce dernier point......négativement.

• Programme local de l’habitat proposé par la communauté d’agglomération (Créteil, Alfortville, Limeil-Brévannes) pour une période de 6ans.

Plusieurs partis ont fait des déclarations assez longues :
 Confluence-droite-qui a reproché qu’avec ce programme de construction la population d’Alfortville allait augmenter trop,
 Le PCF qui a approuvé ce plan de construction et la lutte contre l’habitat indigne mais a critiqué l’opacité qui règne sur la ville dans la gestion et l’attribution des logements. Il a également dénoncé la politique du gouvernement à l’égard du logement.
 Voici ce que j’ai déclaré :
 « Le document sur lequel on nous demande de voter affirme des intentions louables. Mais il y a loin des intentions aux réalisations, c’est pourquoi un certain nombre de précisions seraient utiles pour concrétiser un peu les projets à réaliser d’ici 2016.


Le 2 rue Véron, dont les habitants
ont été expulsés fin Octobre 2009

On nous parle de la construction sur l’agglomération de 800 logements par an, dont 325 logements sociaux. Mais on nous parle aussi de renouvellement du parc, c’est à dire que des démolitions sont prévues. Quel en est le chiffre ?
Si on construit à peine autant de logements qu’on en détruit, on n’aura pas avancé dans la résorption de la crise du logement, il y aura toujours autant de mal logés.
Qu’en sera t’il des logements sociaux démolis. Seront-ils remplacés par du social ou par du résidentiel en accession à la propriété, aucun chiffre n’est donné ?


On nous parle  des conditions de logement des personnes âgées, mais rien n’est dit sur le fait que beaucoup voudraient bien changer mais sont bloquées par le prix trop élevé du loyer si elles prennent un nouveau bail.

 


 On nous parle de la lutte contre l’habitat indigne et dégradé. A Alfortville où il y a 28 hôtels meublés souvent sordides, un millier de logements dans le privé qui rentrent dans ce cadre, une mission a été décidée en 2008, avec la participation de l’ANAH, de la région, de l’agglo, pour la mise en place d’un dispositif de lutte contre cet habitat indigne.
78 800€ ont ainsi été dépensés. Mais rien n’a changé. Nous n’avons même aucun résultat.
Dans le secteur social l’habitat se dégrade aussi. Logial mobilise l’essentiel de ses ressources financières pour l’opération ANRU et laisse sans travaux d’entretien des secteurs entiers comme le square Véron-Berthelot (le 108). A ce rythme dans quelques années, il deviendra aussi habitat indigne.

Un des sordides hotels meublés d'Alfortville,
dont l'insalubrité a été maintes fois signalée


En ce qui concerne les hébergements d’urgence, Alfortville n’a pour ainsi dire rien et est hors-jeu dans ce domaine par rapport aux textes légaux. Qu’est-il prévu pour y remédier ?



La situation générale du logement est critique. Une mission ministérielle a rapporté que 27 % des organismes HLM étaient en situation financière critique. S’il s’agissait de banques, il n’y aurait pas de problèmes, le gouvernement ouvrirait largement ses caisses.
Mais ce n’est pas le cas, et au lieu de les aider le ministère réduit les subventions, prend dans la caisse des dépôts et consignations, destinée en principe au logement, et met en place une taxe dont les organismes HLM étaient exonérés.
Cela représente 2% du montant des loyers encaissés, 340 millions d’euros par an, soit la construction de 20 000 logements.


C’est un hold-up dont la population va encore avoir à payer les conséquences. Face à cela, il n’y a pas d’autre voie que d’engager une lutte déterminée, comme pour les retraites, contre cette politique qui ne vise qu’à prendre aux classes pauvres pour donner aux très riches. »

Vu le flou des réponses apportées, je me suis abstenu sur ce texte.

Parmi les autres sujets abordés plusieurs ont traité :
de l’environnement (les espaces verts autour de la piscine vont être réaménagés, des travaux vont avoir lieu dans le but de rendre l’eau de la Marne propre à la baignade),
de subventions supplémentaires à des associations,
de budgets supplémentaires pour les travaux de la piscine (qui devrait ouvrir début 2011),

de modifications des règles de fonctionnement des crèches municipales.

Sur l’ensemble de ces sujets les informations portées à la connaissance du conseil municipal et des habitants sont partielles et insuffisantes.



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