La semaine dernière, mardi 26
mai, la direction du Centre de Recherche de Vitry-Alfortville de Sanofi a
annoncé la fermeture définitive du site d'Alfortville.
Voilà près d'un an que cette fermeture
a été annoncée, en juillet 2019, dans le cadre d'un plan de restructuration de
la branche recherche du groupe Sanofi, un des plus gros laboratoires de
l'industrie pharmaceutique à l'échelle mondiale, un des plus riches aussi
puisqu'il a engrangé 7,9 milliards d'euros de profits en 2019 ! Mais
l'objectif, comme c'est le cas pour tous les secteurs industriels, est
d'augmenter encore et toujours plus cette profitabilité. Ainsi en est-il de la
restructuration de la branche recherche quand Sanofi choisit de ne conserver
que les axes de recherche les plus rentables, ou quand il ferme Alfortville où
les travailleurs testaient la toxicité des médicaments pour désormais
externaliser cette activité.
La fermeture du site
d'Alfortville signifie 124 suppressions de postes et 142 mutations vers
d'autres sites du groupe, vers les sites de Montpellier, de Vitry-sur-Seine et
de Chilly-Mazarin. Ces suppressions sont pour partie des départs anticipés à la
retraite et pour le reste des mutations. Les départs et les mutations ont commencé
car le site d’Alfortville doit être vidé d’ici la fin de l’année.
Comme à chaque plan de
suppression de postes, la direction souligne qu’il n’y a pas de licenciement
sec et que le volontariat est de rigueur. Mais les travailleurs ne sont pas
volontaires pour la dégradation de leurs conditions de travail et de leurs
conditions de vie. À chaque fois, ce sont des choix contraints auxquels ils
sont soumis parce qu'il leur faut conserver leur emploi, c'est à dire un
salaire c'est-à-dire finalement de quoi vivre décemment.
C'est un problème qui
se pose partout. Dans la crise qui est ouverte, que ce soit à Sanofi, à Renault
ou ailleurs, une vraie guerre est ouverte entre la classe des capitalistes et
celle des travailleurs. Pour que les travailleurs puissent vivre décemment, il
n'y aura pas d'autre solution que d'imposer la répartition du travail entre
tous sans perte de salaire.
Sur le devenir du site lui-même elle
a dit que le bâtiment (pourtant pas très ancien) serait détruit pour être remplacé
par des logements. Le gâchis capitaliste !!!
L'entrée du site quand c'était encore Sanofi-Aventis. On peut y lire l'essentiel c'est la santé. Ils n'avaient pas écrit que c'était celle des profits !!! |
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