Inscrits 24118
votants 8908
Exprimés 8550
Carvounas 4873 56,99%
Rosemblum (Macron) 1176 13,75%
Lara BaKech (Alfortville pour tous) 1170 13,68%
Tartaud Gineste (LR) 1082 12,67 %
Franck Gilleron (LO) 249 2,91 %La liste Carvounas ayant obtenu plus de 50%, il n'y a qu'un seul tour
En votant pour
la liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » à
Alfortville, 249 électrices et électeurs du monde du travail, soit 2,91
%, ont pu exprimer leur rejet des partis
au gouvernement et leur refus des partis d’opposition qui convoitent
leur place.
Les uns comme les
autres ont en commun de préserver l’ordre social. Lorsqu’ils sont à la
tête de l’État, les uns comme les autres gouvernent au profit de la
classe privilégiée.
Le vote des électeurs de Lutte ouvrière est un geste politique important pour l’avenir. Il témoigne de la présence d’un courant politique qui conteste la dictature du grand capital et qui est convaincu qu’il est nécessaire de la renverser.
Le vote des électeurs de Lutte ouvrière est un geste politique important pour l’avenir. Il témoigne de la présence d’un courant politique qui conteste la dictature du grand capital et qui est convaincu qu’il est nécessaire de la renverser.
Ce courant reste modeste, mais sa présence est un gage pour la renaissance d’un mouvement ouvrier révolutionnaire.
Le seul moyen
d’empêcher le capitalisme en crise d’entraîner toute la société dans sa
faillite est que renaisse le mouvement ouvrier révolutionnaire, pour
combattre jusqu’au bout le pouvoir de la grande
bourgeoisie et de son État.
L’épidémie de
coronavirus elle-même, que les hommes finiront par maitriser, met en
lumière les ravages de l’organisation capitaliste de la société. La
course à la rentabilité et aux économies démolit
depuis des années le système hospitalier. Il est de moins en moins à
même de faire face à ses tâches ordinaires et, à plus forte raison, à
l’imprévu.
Le
gouvernement réduit aujourd’hui les activités sociales et éducatives,
fait fermer les cafés restaurants, cinémas. Mais, dans l’industrie, par
exemple dans l’aéronautique ou l’automobile, les chaînes
de production continuent de tourner encore ce lundi, au mépris de la
santé des salariés qui prennent les transports et sont regroupés,
parfois à plusieurs milliers, pour le profit de Renault, PSA, Safran ou
Airbus.
On manque de
masques, de gel hydro-alcoolique, de respirateurs, mais il faut produire
des voitures et des avions ! Ce mépris de classe provoquera peut-être
l’explosion sociale.
La crise boursière découlant de l’agitation spéculative des groupes financiers, est une menace plus grave encore que le coronavirus. Elle est l’expression de la faillite du système économique et social actuel.
La crise boursière découlant de l’agitation spéculative des groupes financiers, est une menace plus grave encore que le coronavirus. Elle est l’expression de la faillite du système économique et social actuel.
La renaissance
d’un mouvement ouvrier révolutionnaire, indispensable pour combattre et
vaincre la dictature du capital, n’est pas une affaire électorale. Elle
exige l’irruption des exploités sur la scène
politique.
Nous tenons à remercier tous ceux qui ont voté pour la liste « Lutte ouvrière – faire entendre le camp des travailleurs »,
et nous en appelons à tous ceux qui se sont reconnus dans la politique
qu’elle a défendue, pour qu’ils apportent leur contribution à ce que le «
camp des travailleurs » se donne un parti qui représente ses intérêts
de classe et qui se donne pour but l’émancipation
de la société.
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