La Poste : sans-papiers exploités, militants arrêtés
Mardi
11 juin à 7 heures, des travailleurs du collectif des travailleurs sans
papiers de Vitry occupaient l’agence Chronopost d’Alfortville.
Travaillant ou ayant travaillé pour Chronopost, ils venaient exiger la
remise des documents indispensables pour leur régularisation et aussi la
régularisation de tous les sans-papiers.
Pour les opérations de tri, La Poste et sa filiale Chronopost font appel à des entreprises de manutention telles que Globe Express, Derichebourg ou Ares qui, à leur tour, font appel à des sociétés d’interim qui, elles-mêmes, en utilisent d’autres. Au bout de cette sous-traitance en cascade, il y a des travailleurs sans papiers. Originaires du Mali ou d’un autre pays africain, ils embauchent à 3 heures du matin dans l’entrepôt de Chronopost à Alfortville où ils déchargent les camions et trient les colis jusqu’à 7 h 30. Depuis quelques jours ou semaines pour certains, quelques mois pour d’autres, ils travaillent comme de nouveaux esclaves.
En début d’après-midi, la réponse de Chronopost à l’occupation arrivait : avec l’intervention de la police, l’arrestation d’un militant du collectif de sans-papiers de Vitry et d’un journaliste venu couvrir l’événement ! Des arrestations qu’il n’est pas question de laisser passer.
Pour les opérations de tri, La Poste et sa filiale Chronopost font appel à des entreprises de manutention telles que Globe Express, Derichebourg ou Ares qui, à leur tour, font appel à des sociétés d’interim qui, elles-mêmes, en utilisent d’autres. Au bout de cette sous-traitance en cascade, il y a des travailleurs sans papiers. Originaires du Mali ou d’un autre pays africain, ils embauchent à 3 heures du matin dans l’entrepôt de Chronopost à Alfortville où ils déchargent les camions et trient les colis jusqu’à 7 h 30. Depuis quelques jours ou semaines pour certains, quelques mois pour d’autres, ils travaillent comme de nouveaux esclaves.
En début d’après-midi, la réponse de Chronopost à l’occupation arrivait : avec l’intervention de la police, l’arrestation d’un militant du collectif de sans-papiers de Vitry et d’un journaliste venu couvrir l’événement ! Des arrestations qu’il n’est pas question de laisser passer.
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