Pendant la
campagne électorale des présidentielles, Macron avait promis, comme bien
d'autres avant lui, qu'un aéroport serait construit à Notre-Dame-des-Landes.
Et, comme ceux qui l'ont précédé, qu'ils s'appellent Sarkozy ou Hollande, il a
dû reculer. Mais cette fois, il annonce que ce recul est définitif.

Mais ce qui
est certain c'est que ce qui a été décisif c'est le rapport de force créé sur
le terrain par les militants anti-aéroport, qui ont su mobiliser largement
autour de leurs objectifs. De toute évidence, ce n'était pas si simple de faire
évacuer la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Et surtout, Macron a jugé que le jeu
n'en valait pas la chandelle.
Dans une
période où tous les efforts du gouvernement sont tendus dans l'objectif de
faire payer au monde du travail la crise capitaliste, il ne lui a pas semblé
judicieux d'ouvrir un nouveau front sur un objectif somme toute accessoire pour
la classe possédante. Vinci profitera de toute façon de la manne
gouvernementale, d'abord au travers d'indemnités, puis au travers du
réaménagement et de la gestion de l'actuel aéroport.
Il
n'empêche. Les représentants du capital à la tête de l'Etat ont reculé face à
une importante mobilisation. Et cela doit être un encouragement pour tous ceux
qui cherchent à
s'opposer aux mauvais coups du gouvernement contre le monde du travail.
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