La raison ? Le gouvernement met en place un nouveau barème, calculé en juillet, qui exclut les logements jugés trop chers. Il prétend hypocritement que cela permettra de faire baisser les loyers. En fait, il s'agit de faire des économies sur le budget du logement, pour continuer d'arroser le patronat.
Ce gouvernement pusillanime recule devant les seules mesures de bons sens qui permettraient de résoudre la question du logement pour les classes populaires : construire des logements sociaux en grand nombre, et d'ici à ce qu'ils soient disponibles, encadrer les loyers des logements existants.
Au lieu de cela, il s'attaque aux plus faibles en programmant une coupe de un à deux milliards sur les budgets sociaux.
Cette mesure aboutira à pénaliser doublement ceux qui ont peu de moyens et doivent déjà subir des loyers hors de prix. Elle obligera encore plus les pauvres à abandonner les centres des villes chères et à allonger leurs temps de transports.
Et parmi les foyers affectés par cette mesure scélérate, combien de personnes âgées qui occupent leur logement depuis des décennies risquent d'être littéralement chassées de chez elles dans les prochaines semaines ?
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