Article du journal Lutte Ouvrière du 8 Juillet 2015
La nouvelle est tombée à quelques
jours de la fin des cours, par un courrier de la mairie adressé aux
parents d’élèves : à partir de la prochaine rentrée, les NAP (nouvelles
activités périscolaires) vont devenir payantes, les tarifs allant de 30 à
150 euros par an et par élève, suivant le quotient familial.
Ces
activités accompagnent la réforme des rythmes scolaires mise en place
par le gouvernement il y a deux ans. À Alfortville, l’application de
cette réforme, avec le rétablissement du mercredi matin comme jour de
classe, a été repoussée d’un an suite à la mobilisation des enseignants
et des parents. Les activités périscolaires, qui étaient censées
permettre l’épanouissement des enfants, devaient être gratuites.
Tout a été décidé d’en haut et, de plus, à l’économie. La suppression des interventions extérieures spécialisées (sport, musique, danse...), l’augmentation des quotas d’élèves par animateur, le changement d’horaire du mercredi matin ont également été annoncés pour la rentrée prochaine.
La situation dans les écoles est déjà dégradée : manque de remplacements des personnels malades, suppression de classes alors que les effectifs augmentent, suppression des décharges pour les directeurs, etc. Alors, le mécontentement est monté toute la semaine, les parents ont diffusé des tracts devant toutes les écoles de la ville pour préparer une manifestation.
300 personnes se sont retrouvées sur la place de l’Hôtel de ville, mais le maire n’était pas là pour leur répondre. Ce n’est que partie remise !
Tout a été décidé d’en haut et, de plus, à l’économie. La suppression des interventions extérieures spécialisées (sport, musique, danse...), l’augmentation des quotas d’élèves par animateur, le changement d’horaire du mercredi matin ont également été annoncés pour la rentrée prochaine.
La situation dans les écoles est déjà dégradée : manque de remplacements des personnels malades, suppression de classes alors que les effectifs augmentent, suppression des décharges pour les directeurs, etc. Alors, le mécontentement est monté toute la semaine, les parents ont diffusé des tracts devant toutes les écoles de la ville pour préparer une manifestation.
300 personnes se sont retrouvées sur la place de l’Hôtel de ville, mais le maire n’était pas là pour leur répondre. Ce n’est que partie remise !
Correspondant LO
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