Face à la
dégradation de l'entretien de l'environnement du Grand Ensemble : nettoyage des
espaces verts laissant à désirer, poubelles débordantes, bris de verre
abandonnés, inondations de liquides chargés d'immondices dans les caves, mobilier
urbain et matériel des aires de jeux non réparés, éclairages et chauffage en
panne, des locataires ont à de multiples reprises adressé des réclamations à
leurs organismes bailleurs, notamment au plus important : Logial, qui est le
bailleur social de la ville, ainsi qu'à la mairie.
N'arrêtant
pas de se faire trimballer pendant des semaines d'une porte close à une autre,
ou d'un téléphone qui sonne dans le vide à un répondeur d'une société
sous-traitante ils ont décidé d'essayer d'y voir plus clair. Il y a plusieurs
bailleurs sur le grand ensemble : notamment Logial, Valophis, RLF, La sablière,
Logirep, ainsi que des copropriétés.
Et
l'entretien des parties communes est géré par un organisme l'ASGE (Association
Syndicale du Grand Ensemble) dont le président est le directeur de Logial. (La
présidence de Logial étant assurée par le maire d'Alfortville).
Des
locataires de différents bailleurs se
sont réunis, ont demandé des comptes qu'ils ont épluché, et ont fait appel à
l'association Anticor . Car ce sont quand même les locataires qui par leurs
charges payent pour des services fantômes : de l'ordre de 340 000€ annuels. Et
dans les faits, l'ASGE n'est qu'une coquille vide (même pas de boite à lettres
à son adresse officielle), c'est Logial qui via son directeur (Jean-Luc Diaz),
et avec le soutien du maire, gère tout.
Pelouses abandonnées |
Face à cette
situation une réunion a eu lieu en mairie, regroupant en plus de la ville, des
représentants des bailleurs et des locataires.
Dans le
cadre de la résidentialisation en cours du grand ensemble (opération ANRU),
l'ASGE va être dissoute de façon précipitée fin 2014, alors que ce n'était
prévu que pour 2015, la ville et la communauté d'agglomération, prendront la
gestion des espaces publics, et les bailleurs leurs périmètres.
Mais dans un
contexte où l'Etat réduit ses dotations aux collectivités locales, et contraint
les bailleurs sociaux à se financer auprès des banques privées, d'une manière
ou d'une autre l'addition sera présentée aux locataires.
Bien des
locataires ont l'expérience de ces organismes bailleurs qui pour la plupart
n'ont de social que le nom et se comportent vis à vis des locataires comme des
propriétaires immobiliers qui n'ont pour objectif que les rentrées financières.
D'ailleurs Logial investit , comme n'importe quel investisseur immobilier dans
la construction de résidences, souvent en copropriété y compris dans d'autres communes.
C'est
pourquoi les locataires ne peuvent compter que sur leur mobilisation et l'action collective pour défendre leurs
intérêts.
Ci joint le
lien avec l'article publié par l'association Anticor du Val de Marne.Cliquer Ici
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