vendredi 27 juillet 2012
lundi 23 juillet 2012
Editorial bulletins d'entreprises Lutte Ouvrière 23 juillet 2012
Tenons tête à ce patronat qui croit avoir tous les droits
Thierry Peugeot, représentant de la dynastie du même nom, s’est répandu en lamentations dans la presse. Accusé d’avoir menti, il s’insurge. Il ne faudrait pas “dépasser les limites”, a-t-il dit. Alors, quand un grand patron comme lui et son état-major décident de rayer de la carte toute une usine en Seine-Saint-Denis et de supprimer 8 000 emplois d’un coup, sans compter les emplois induits, sans compter tous ceux qui, commerçants, médecins etc…, vivent de la clientèle ouvrière, ce serait dans les “limites”. Mais contester une telle décision ne le serait pas !
Traiter de menteurs des gens qui pendant des mois, voire des années, ont nié vouloir fermer leur usine d’Aulnay-sous-Bois, ce serait, à les entendre et à entendre ces experts, ces politiciens qui se précipitent à leur secours, un crime de lèse-majesté et même un mauvais coup contre “notre” économie.
En dépit de leurs dénégations, répétons-le, ces gens-là sont de grossiers menteurs. Ils mentent à leurs ouvriers, à toute l’opinion, mais aussi aux autorités fiscales françaises, par ailleurs guère curieuses à leur égard, en camouflant leur magot sur des comptes secrets, dans les paradis fiscaux. Pour ne prendre qu’un exemple qui avait défrayé la chronique il y a deux ans, un rejeton de la famille, Robert Peugeot, s’était fait dérober 500 000 euros en lingots d’or qu’il détenait dans un coffre. On avait appris alors que ces lingots n’avaient été déclarés qu’au tiers de leur valeur.
Mais ils sont pires que des menteurs, ce sont des affameurs. Comment qualifier autrement leur décision qui va priver des dizaines de milliers de familles de leur seul revenu, un salaire qui les fait vivre ? Cette famille Peugeot n’est pas la seule à sévir. Le catalogue de ces patrons malfaiteurs, licencieurs, se remplit. On y trouve Air-France, Sanofi, le volailler Doux, pour ne prendre que les entreprises les plus connues. Mais des milliers d’autres suppressions d’emplois sont annoncées, auxquelles vont s’ajouter celles qui sont encore dans les cartons.
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mercredi 18 juillet 2012
Tribune libre Juillet 2012 : Interdiction des licenciements !
Après une interruption de près de 10 mois !!! pour motif de campagnes
électorales présidentielle et législative (l'an dernier il y avait eu 3
mois d'interruption en raison des cantonales), voici le texte que j'ai
transmis en juin dernier pour publication dans le bulletin municipal de
juillet 2012.
Jeter des travailleurs à la rue dans cette période de crise, est un crime social. Il est évident cependant que le gouvernement ne veut ni ne peut arrêter ce crime, faute de vouloir prendre des mesures contraignantes pour interdire les licenciements, faute aussi de vouloir s'en donner les moyens.
Une fois de plus, un gouvernement de gauche met ses pas dans ceux des gouvernements de droite. Non seulement il recule devant le mur de l'argent, mais il met les moyens de l'État à la disposition de la classe capitaliste.
Les travailleurs de Sanofi à Vitry sont en lutte
contre le renvoi des CDD. La période électorale à peine terminée les
licenciements se multiplient : PSA à Aulnay, Arcelor Mital à Florange, Air
France, Carrefour. Pourtant ce sont des groupes qui font des bénéfices.
Jeter des travailleurs à la rue dans cette période de crise, est un crime social. Il est évident cependant que le gouvernement ne veut ni ne peut arrêter ce crime, faute de vouloir prendre des mesures contraignantes pour interdire les licenciements, faute aussi de vouloir s'en donner les moyens.
Une fois de plus, un gouvernement de gauche met ses pas dans ceux des gouvernements de droite. Non seulement il recule devant le mur de l'argent, mais il met les moyens de l'État à la disposition de la classe capitaliste.
Les patrons continuent la guerre contre les salariés pour maintenir
leurs profits. Pour les faire reculer, pour imposer le partage du travail entre
tous sans perte de salaire, en obligeant les actionnaires à prendre sur leurs
profits accumulés depuis des années, les travailleurs ne peuvent compter que
sur eux-mêmes, que sur une lutte massive et déterminée.
vendredi 13 juillet 2012
Groupe Sanofi : les suppressions d'emplois par milliers, ça suffit !
Jeudi 12 Juillet les salariés du centre Sanofi d'Alfortville-Vitry sont allés rejoindre ceux des autres centres à Chilly-Mazarin (Essonne) pendant que se tenait un CCE pour manifester à nouveau contre les suppressions d'emplois.
Voici à propos de la situation à Sanofi un article publié dans le journal Lutte Ouvrière du 13 Juillet
" Le 5 juillet, s'est tenu à Gentilly le comité de groupe France de
Sanofi. Le PDG, Chris Viehbacher, y a annoncé trois nouvelles
restructurations, d'une ampleur de 1 000 à 2 500 suppressions d'emplois
selon les syndicats.
centre de recherches Sanofi Vitry |
L'une concernerait la recherche. Des sites comme Montpellier
verraient le secteur recherche amputé d'environ 400 travailleurs. Mais
c'est le site de Toulouse qui serait le plus touché car Sanofi
s'en séparerait. Vente ou fermeture ? Le PDG se garde bien de le dire.
La décision, quelle qu'elle soit, mettra de toute manière en difficulté
les 600 salariés de Toulouse.
La seconde restructuration concernerait Sanofi Pasteur, c'est-à-dire
les sites de Neuville, Marcy-l'Étoile et Val-de-Reuil. Quelles
conséquences pour le personnel, quel effectif ? Le PDG se veut
rassurant : ce serait des départs en mesure d'âge, comme si cet argument
rassurait. L'activité dans cette branche est telle que l'effectif
actuel est déjà insuffisant. Qu'en sera-t-il après ?
Quant à la troisième restructuration, elle toucherait les fonctions
supports, qui sont la paie, les achats, l'informatique, etc. Sanofi
souhaite les regrouper sur deux plates-formes, l'une en
région parisienne, l'autre à Lyon.
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jeudi 12 juillet 2012
Communiqué de Nathalie Arthaud : Le groupe PSA sème la misère, il récoltera la colère
Publié sur le site national Lutte Ouvrière
Après des mois de
mensonges et de faux-semblants, la famille Peugeot, qui cache des
milliards de bénéfices en Suisse depuis des décennies, a annoncé ce
matin que l’usine PSA d’Aulnay, qui emploie plus de 3 000 salariés,
fermera ses portes en 2014.
À cette fermeture s’ajoutent des milliers de suppressions d’emplois
dans les autres usines du groupe, notamment à Rennes et à Sevelnord. Au
total, 8 000 suppressions de postes sont annoncées.
Sous prétexte que les ventes de PSA auraient chuté au premier semestre
2012, les actionnaires de PSA vont faire perdre leur gagne-pain à des
milliers de travailleurs.
Il n’y a aucune raison d’accepter cela.
C’est une nécessité pour tous de faire reculer ce patronat avide, qui
accumule des milliards sur le dos des travailleurs et licencie dans de
nombreux secteurs. Il faut qu’il apprenne, lui et tous ceux qui le
soutiendront, qu’en semant la misère, c’est la colère de tout le monde
ouvrier qu’ils vont récolter.
Nathalie Arthaud
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mercredi 11 juillet 2012
Suite du compte rendu du conseil municipal du 28 juin 2012
Un des points qui a fait débat
lors du dernier conseil municipal est celui concernant l’extension du groupe
scolaire Barbusse.
Un vote était déjà intervenu
lors d’un précédent conseil pour l’acquisition du 17 rue Anatole France en vue
de l'extension de l’école maternelle.
A ce conseil nous était
soumise l’acquisition des 15 et 19 de la même rue, pour l’extension avec le 17,
cette fois-ci de l’école élémentaire. Une demande de déclaration d’utilité
publique a été présentée avec rachat par expropriation si arrangement amiable
n’est pas trouvé avec les propriétaires (dont certains étaient dans la salle).
L'école élémentaire Barbusse |
Cette opération se règle dans
l’urgence et la précipitation, certainement de façon très douloureuse pour les
familles concernées et couteuse pour les finances locales.
En effet, le sous
équipement scolaire du Nord de la ville du à l’augmentation continue de la
population d’Alfortville est aggravé par l’arrivée dans la ZAC des bords de
Marne des familles évacuées du quartier des Alouettes qui va être démoli dans
le cadre de l’ANRU.
Or le groupe scolaire prévu
sur les quais de la Marne est toujours à l’état de projet.
Les bâtiments en
prévision pour l’extension de Barbusse sur les parcelles en cours d’acquisition
ne serviraient donc que provisoirement en attendant cette construction. On nous a parlé d’école « éphémère ».
Mais dès la rentrée prochaine
l’augmentation du nombre d’enfants va nécessiter des transports scolaires par
car sur des groupes scolaires d’autres quartiers de la ville.
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lundi 9 juillet 2012
PSA-Aulnay : Non à la fermeture
Brève du site national Lutte ouvrière :
Comme les syndicats de l’entreprise le dénoncent depuis des mois, le groupe PSA-Peugeot s’apprête à fermer l’usine d’Aulnay-sous-bois. Poussant le cynisme jusqu’au bout, c’est à la veille des vacances que Varin, PDG du groupe, devrait rendre publique une décision prise dans le secret depuis des mois, voire des années.
PSA s’apprête à supprimer 3 500 emplois – et même près de 10 000 en comptant tous ceux qui dépendent indirectement de l’usine – uniquement pour augmenter ses profits déjà colossaux et, du même coup, les richesses des actionnaires, dont celles de la famille Peugeot.
Les dirigeants et les actionnaires de PSA vont avoir à faire face à la colère et surtout à la détermination des travailleurs, non seulement d’Aulnay –déjà mobilisés–, mais de tout le groupe et, souhaitons-le, rapidement au-delà.
intervention d'un responsable CGT de PSA Aulnay lors de la manifestation CGT du 28 Juin à Paris |
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dimanche 1 juillet 2012
Mes interventions lors du conseil municipal du jeudi 28 juin
Centre
aquatique d'Alfortville :
Il s’agissait d’adopter un avenant (n°2) modifiant la
convention passé avec Carilis. En plus d’une modification de la présentation
des comptes, disparaît le reversement d’un intéressement par Carilis à la commune (sous condition de fréquentation
importante)
J’ai déclaré :
« Contrairement à la présentation qui nous
est faite, je pense que cet avenant modifie l’économie du contrat. Certes le
rétablissement d’une redevance du fermier (Carilis) de 50 000 € pour
occupation du domaine public, compensée par la même somme versée par la commune pour sujétion de service public, n’est qu’une affaire comptable.
Mais on nous avait fait miroiter le reversement à la commune
de 40% de recettes supplémentaires si la fréquentation dépassait les 143 000
entrées annuelles. On nous annonce aujourd’hui que cet intéressement est
supprimé suite à intervention de la préfecture. Il serait utile de nous donner
quelques explications. Cette décision a
pour conséquence que Carilis aura encore moins de comptes à rendre à la
commune.
Le conseil municipal devait avoir la présentation d’un bilan
de la gestion du centre aquatique après un an d’exploitation. Il n’en a rien
été.
Y a t’il eu reversement à la commune de l’intéressement qui
était en vigueur jusqu’à présent ?
Dans le compte administratif qui nous est présenté, on voit apparaitre
en section fonctionnement une rubrique redevance des fermiers ligne 757 d’un
montant de 100 000€. Est ce ce
poste ?
Je pense par ailleurs qu’il faudrait rappeler aussi à
Carilis la nécessité d’assurer une maintenance régulière des matériels et
mobiliers cassés et abîmés, car il y a du laisser-aller.
Réponse : Carilis a rendu des comptes Un bilan est en
cours de préparation et sera présenté lors du prochain conseil municipal.
Il n’y a pas eu de reversement car les comptes de la
première année sont déficitaires.
J'ai voté contre cet avenant comme j'avais voté contre la convention.
Contrat de fournitures de repas pour les crèches avec
SODEXO.
Je me suis étonné qu’on fasse appel à une société privée alors
qu’existe un service de restauration à la communauté d’agglomération dont les
cuisines sont d’ailleurs à Alfortville. Il m’a été répondu que ce service
n’avait pas l’autorisation pour les moins de 3 ans.
Autorisation donnée à l’office public Logial de démolir la
barre Alouettes-Jardins n° 156 à 166 rue
Etienne Dolet.
La barre Jardins aux Alouettes rue Etienne Dolet qui va être démolie |
J’ai déclaré :
« Malgré l’insuffisance aigüe de
logements sociaux, la commune s’apprête à démolir un immeuble de 261 logements, qui
bien qu’anciens, sont nettement plus convenables que bon nombre de logements
dans la ville, qui sont de véritables taudis. Nous en avons parlé lors du
dernier conseil municipal au point sur les actions pour éradiquer l’habitat indigne.
On nous informe qu’il y a encore 85 familles à reloger dont 5 cas particuliers,
en nous assurant qu’il n’y aura pas de problème de relogement avec la fin de la
construction de l’immeuble de la ZAC des bords de Marne. J’aimerai savoir dans
quelles conditions de surfaces et de loyers ces familles sont relogées et si
l’ensemble des locataires est relogé sur Alfortville.
L'immeuble de 142 logements ZAC bords de marne |
Le maire a répondu que ces problèmes là avaient été déjà
largement évoqués lors de précédents conseils et que tout se passait à la satisfaction
locataires concernés.
La démolition est prévue pour le mois d’Octobre avec
l’utilisation de la technique du « grignotage ».
Mais ni le conseil, ni la population n’ont été informés à
l’avance que le lendemain avait lieu l’inauguration de l’immeuble de 142
logements sociaux de la ZAC des bords de Marne destiné au relogement des habitants des Alouettes.
Il a fallu qu’un article du journal Le Parisien nous en informe le matin-même. Y aurait-il eu crainte que des locataires mécontents viennent manifester ?
Il a fallu qu’un article du journal Le Parisien nous en informe le matin-même. Y aurait-il eu crainte que des locataires mécontents viennent manifester ?
Problème du stationnement : zones bleues
J’avais envoyé Lundi 25 juin un courrier demandant que ce
problème soit abordé dans les questions diverses en joignant mon projet de
question. Le maire a déclaré ne pas en avoir eu connaissance et n’a pas voulu
en débattre.
Voici ce texte .
Projet de question orale pour le conseil municipal du jeudi 28 juin
Alors qu’il y a un problème de stationnement dans l’ensemble de la
ville, la décision de mettre en zone bleue des voies ou aires de stationnement
dans des secteurs résidentiels, même si elle est moins pire que le
stationnement payant, ne résout pas le problème bien au contraire.
Autant est utile l’instauration de zones bleues dans des rues
commerçantes pour permettre une rotation des stationnements, autant ce n’est
que tracasseries supplémentaires pour les riverains dans des rues où il n’y a
que des habitations. Je citerai à titre d’exemple la rue des Essertes, la rue
du 14 juillet, le parking du marché Achtarack, le cours Beethoven.
Cela aboutit à ce que des places de stationnement restent inoccupées et
que les véhicules doivent se garer n’importe où ils peuvent, avec de surcroit
les contraventions qui s’additionnent.
La municipalité se félicite de l’augmentation continue du nombre
d’habitants sur la ville ces dernières années. Mais cela entraine
obligatoirement une densité plus grande de véhicules.
Je sais que c’est un problème qui fait partie des préoccupations de la
majorité municipale, mais je pense que les solutions qui ont été mises en œuvre
doivent être revues en fonction des résultats. Cela nécessiterait une
concertation avec les habitants des quartiers concernés ainsi qu’au conseil
municipal.
Après le conseil, j’ai néanmoins pu avoir des informations
de la part du conseiller délégué à la circulation et au stationnement :
« Ces zones
bleues sont à titre expérimental, nous étudions avec un cabinet si leurs
emplacements sont judicieux, un prochain conseil en discutera. Il a été demandé
aux agents de ne pas verbaliser les automobilistes, même si les heures sont
dépassées, du moment que le disque de stationnement est mis. »
J’interviendrai sur le sujet au prochain conseil municipal
qui doit avoir lieu le 4 Octobre.
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