vendredi 18 décembre 2015

Smart : des patrons maîtres-chanteurs

   Depuis des semaines, la direction de l’usine Smart à Hambach cherche à faire accepter l’augmentation du temps de travail à 39 heures payées 37, la suppression des RTT, mais aussi des samedis travaillés obligatoires. Le groupe Mercedes, auquel l’usine appartient, est florissant, mais les patrons en veulent toujours plus.

   La dernière tentative a consisté à envoyer à chaque salarié un avenant à son contrat de travail, qu’il devait renvoyer signé, tout en menaçant de délocaliser l’usine si une majorité de salariés ne s’inclinait pas. La direction se vante d’avoir fait céder 90% du personnel à son chantage. Mais quelle valeur a une signature obtenue en mettant un couteau sous la gorge ? Elle n’engage en rien des travailleurs qui n’ont, espérons-le, pas dit leur dernier mot.

   Les attaques de la direction de cette entreprise concernent l’ensemble du monde du travail, car le patronat dans son ensemble va sûrement utiliser cet exemple comme un ballon d’essai.

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