mardi 29 juillet 2014

Gaza : le massacre continue


    Après quelques heures de cessez-le-feu, l’armée israélienne a repris ses bombardements et ses raids meurtriers sur Gaza. Cette offensive a déjà tué plus de 1 000 Palestiniens parmi lesquels beaucoup d’enfants. Isolés et quasiment pas ravitaillés en matériel, les hôpitaux ne parviennent pas à soigner correctement les milliers de blessés.
 
Le cortège de Lutte ouvrière manifestation du 23 juillet Paris

  Cette terreur d’État, dont est aussi victime, par ricochet, la population qui vit dans le territoire israélien, qui voit sa jeunesse transformée en garde-chiourme et qui paie aussi le prix du sang, est désormais contestée à l’intérieur même d’Israël.
  Samedi soir 26 juillet, plusieurs milliers d’Israéliens ont manifesté à Tel-Aviv pour dénoncer l’impasse de la politique guerrière du gouvernement Netanyahou.
  
   Il faut souhaiter que cette contestation s’amplifie, en Israël comme dans les pays impérialistes dont les gouvernements sont directement complices de l’assassin Netanyahou.

 
 Communiqué Lutte Ouvrière 28 juillet 2014

mercredi 23 juillet 2014

Non au massacre du peuple palestinien !

​Lutte Ouvrière sera présente à la manifestation de soutien au peuple palestinien organisée le 23 juillet, à Paris (à 18h30, à partir de Denfert-Rochereau) et dans d’autres villes, par un ensemble de collectifs, de partis et d’organisations politiques et syndicales.

     Ceux-ci, tout en condamnant les massacres organisés par les dirigeants d’Israël dans la bande de Gaza, refusent de cautionner les préjugés antisémites et dénoncent l’hypocrisie du gouvernement français ainsi que la complicité des dirigeants des grandes puissances qui, de Hollande à Obama, laissent assassiner la population palestinienne.

    ​En interdisant plusieurs manifestations, Hollande et Valls, comme les autres dirigeants des grandes puissances, ont choisi de cautionner la politique criminelle des dirigeants de l’État d’Israël. Et ils osent prétendre qu’en interdisant certaines manifestations, ils combattent l’antisémitisme ! Mais au contraire, leur soutien aux dirigeants israéliens sert de justification aux antisémites pour se présenter comme les défenseurs de la cause palestinienne.

    Ne marchons pas dans cette diversion gouvernementale, il faut maintenir et accentuer la protestation contre les massacres des Palestiniens.

vendredi 18 juillet 2014

Agression Israélienne, complicité des grandes puissances. On assassine le peuple palestinien

Les assassins d'un peuple


   Alors que les télévisions du monde entier faisaient de la coupe du monde de football un spectacle planétaire, le territoire de Gaza était noyé sous les bombes de l'aviation israélienne. Ce petit territoire laissé par l'État d'Israël aux Palestiniens est une des régions du monde les plus densément peuplées.      
    L'expression « bombardements ciblés » n'est qu'hypocrisie. Parmi les centaines de victimes, morts ou grièvement blessés, il y a nécessairement une majorité de civils, et on retire des corps ensanglantés d'enfants des ruines de leur maison.
  Le point de départ de l'enchaînement de la violence - l'assassinat de trois jeunes Israéliens suivi de l'exécution d'un jeune Palestinien - a été l'étincelle qui a fait exploser une fois de plus le baril de poudre israélo-palestinien. C'est le énième épisode d'une guerre d'oppression menée depuis plusieurs décennies par l'État d'Israël, soutenu par toutes les grandes puissances contre un peuple palestinien parqué dans des territoires dispersés, soumis à boycott et entourés de murs et de barbelés. Un peuple privé de tout droit, soumis à des vexations incessantes.

  
  Manifestation à Paris contre les bombardements sur Gaza
Cela fait des décennies que, sur un petit territoire - l'équivalent de trois départements en France - où coexistent deux peuples, il y en a un, les Palestiniens, qui est enfermé dans une prison à ciel ouvert dans son propre pays, tandis que l'autre, les Israéliens, est transformé en gardien de prison.
   L'État d'Israël a beau posséder une des armées les plus modernes et les plus efficaces (avions, hélicoptères, drones), il n'arrive pas à étouffer les révoltes successives du peuple opprimé. Il n'a réussi qu'à susciter, du côté des Palestiniens, des organisations qu'il dénonce comme terroristes car elles utilisent à petite échelle les mêmes méthodes dont il use, lui, à grande échelle.
   L'ampleur de la répression a amené des dirigeants des puissances impérialistes, parmi lesquelles la France, à prononcer quelques phrases de feinte indignation. Le Drian, ministre français de la Défense, a recommandé benoîtement à son compère israélien de « faire preuve de mesure dans sa riposte ».       Une nouvelle série de conférences internationales est convoquée pour pérorer sur la paix pendant que les bombes continuent à tuer...

  L'attitude des dirigeants de l'Occident impérialiste ne relève pas seulement de l'hypocrisie. Et ce n'est surtout pas une politique de l'autruche. Leur politique est sciemment menée, et de longue date.
   Les chefs d'État se succèdent aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni, le Parti démocrate prend la relève du Parti républicain, la gauche celle de la droite, les conservateurs celle des travaillistes, mais pour mener avec constance la même politique. 
   Dans ce Moyen-Orient à l'emplacement stratégique, dont nombre de régions sont gorgées de pétrole, la politique des grandes puissances impérialistes a toujours été de diviser pour régner, de morceler les populations, de dresser les États les uns contre les autres, afin de sauvegarder la mainmise de leurs grands trusts sur les ressources.
    Leur politique a toujours été de lâcher une part des énormes richesses accumulées à des potentats locaux, de leur vendre des armes pour mener la guerre les uns contre les autres, et surtout à leurs propres peuples qui crèvent de pauvreté.

   Dans ce jeu de division, l'État d'Israël a toujours joué un rôle particulier. Il est l'allié et le bras armé le plus fiable de l'impérialisme contre les peuples arabes voisins. De surcroît, il permet aux régimes arabes les plus dévoués eux-mêmes à l'impérialisme, comme l'Arabie saoudite ou les émirats du pétrole, de dissimuler leur politique réactionnaire derrière des déclamations contre Israël. Voilà la réalité des rapports impérialistes qui sont derrière les affrontements fratricides entre deux peuples entremêlés dont l'écrasante majorité aurait tout intérêt à une cohabitation fraternelle.

  Regardons les images que rapporte la télévision, de ces enfants, femmes et hommes, aux yeux hagards, qui fuient les bombardements. Pour éloigné que soit le Moyen-Orient, il n'en est pas moins bien près de nous.
    Le foyer de tension qu'il est n'a de spécifique que sa permanence. Mais de l'Irak à l'Afrique en passant par la Syrie, combien d'autres zones de guerre surgissent, où des peuples ou des fractions de population sont jetés les uns contre les autres au nom du nationalisme, de l'ethnisme ou de la religion ? Même lorsqu'un impérialisme se pose en pacificateur, comme l'impérialisme français en Centrafrique ou au Mali, il est en fait un pompier pyromane.
   Le capitalisme, ce n'est pas seulement l'exploitation, l'oppression, l'accroissement des inégalités, c'est aussi l'impérialisme. Les guerres dont il est porteur menacent toute l'humanité.

Éditorial des bulletins d'entreprise du 14 juillet

samedi 12 juillet 2014

Les locataires du grand ensemble face aux bailleurs, à Logial et à la mairie


     Face à la dégradation de l'entretien de l'environnement du Grand Ensemble : nettoyage des espaces verts laissant à désirer, poubelles débordantes, bris de verre abandonnés, inondations de liquides chargés d'immondices dans les caves, mobilier urbain et matériel des aires de jeux non réparés, éclairages et chauffage en panne, des locataires ont à de multiples reprises adressé des réclamations à leurs organismes bailleurs, notamment au plus important : Logial, qui est le bailleur social de la ville, ainsi qu'à la mairie.

Inondation dans cave redoute des petits carreaux
    N'arrêtant pas de se faire trimballer pendant des semaines d'une porte close à une autre, ou d'un téléphone qui sonne dans le vide à un répondeur d'une société sous-traitante ils ont décidé d'essayer d'y voir plus clair. Il y a plusieurs bailleurs sur le grand ensemble : notamment Logial, Valophis, RLF, La sablière, Logirep, ainsi que des copropriétés.

   Et l'entretien des parties communes est géré par un organisme l'ASGE (Association Syndicale du Grand Ensemble) dont le président est le directeur de Logial. (La présidence de Logial étant assurée par le maire d'Alfortville).  

  Des locataires de  différents bailleurs se sont réunis, ont demandé des comptes qu'ils ont épluché, et ont fait appel à l'association Anticor . Car ce sont quand même les locataires qui par leurs charges payent pour des services fantômes : de l'ordre de 340 000€ annuels. Et dans les faits, l'ASGE n'est qu'une coquille vide (même pas de boite à lettres à son adresse officielle), c'est Logial qui via son directeur (Jean-Luc Diaz), et avec le soutien du maire, gère tout.  

Pelouses abandonnées
    Face à cette situation une réunion a eu lieu en mairie, regroupant en plus de la ville, des représentants des bailleurs et des locataires.
     Dans le cadre de la résidentialisation en cours du grand ensemble (opération ANRU), l'ASGE va être dissoute de façon précipitée fin 2014, alors que ce n'était prévu que pour 2015, la ville et la communauté d'agglomération, prendront la gestion des espaces publics, et les bailleurs leurs périmètres.

   Mais dans un contexte où l'Etat réduit ses dotations aux collectivités locales, et contraint les bailleurs sociaux à se financer auprès des banques privées, d'une manière ou d'une autre l'addition sera présentée aux locataires.

   Bien des locataires ont l'expérience de ces organismes bailleurs qui pour la plupart n'ont de social que le nom et se comportent vis à vis des locataires comme des propriétaires immobiliers qui n'ont pour objectif que les rentrées financières. D'ailleurs Logial investit , comme n'importe quel investisseur immobilier dans la construction de résidences, souvent en copropriété y compris dans d'autres communes.

  C'est pourquoi les locataires ne peuvent compter que sur leur mobilisation et  l'action collective pour défendre leurs intérêts.
Ci joint le lien avec l'article publié par l'association Anticor du Val de Marne.Cliquer  Ici      

jeudi 3 juillet 2014

Annonce de la fermeture du Centre de tri de créteil : 400 emplois menacés



    Les 400 salariés du PIC de Créteil (plateforme industrielle de courrier-ancien centre de tri de Créteil) ont eu l’information officielle le 11 juin de la fermeture de leur site d’ici 2016. Cette décision intervient dans le cadre d’une vaste réorganisation qui touche 13 plateformes dans le pays.

   A l’annonce de la fermeture l’émotion était grande, mais face au personnel qui a voulu se réunir pour discuter la directrice de production a tout de suite sorti le bâton en menaçant de sanctions.
Le 19 Juin les syndicats ont organisé un rassemblement pour exprimer l’opposition à la fermeture.

Le centre de tri (PIC)de Créteil sur la N6 près de la gare Vert de Maisons

  La direction propose des reclassements dans d’autres centres Wissous, Lognes ou dans d’autres structures pour le moment fictives.
  
  Autant dire que ça ne fait pas l’affaire. Beaucoup ont organisé leur vie en fonction de leur lieu de travail et de leurs horaires à Créteil. 

  Certains d’ailleurs venaient d’y être mutés après fermeture de leur ancien site. Les centres dont on parle au personnel pour d’éventuel reclassements sont éloignés et avec des horaires complètement différents.


  La réorganisation cela veut dire dégradation des conditions de travail pour les salariés de la poste et dégradation du service public pour les usagers. 
   Tout cela dans le but de rentabiliser pour dégager des bénéfices qui aboutiront dans la poche des banquiers.

   Au total, en France, avec le personnel des filiales, les postiers sont environ 260 000 et subissent tous les réductions d’effectifs, les surcharges de travail, les salaires minables, la précarisation de l’emploi. 
   Ils sont une force considérable, pour agir ensemble pour leurs droits essentiels : emplois et salaires, ainsi qu'avec les usagers qui sont aussi des travailleurs confrontés dans leurs entreprises aux mêmes difficultés.